mercredi 17 décembre 2014

Una bicycleta para la Navidad

En partant de Cambridge en octobre, j'avais pris soin de démonter une bicyclette d'enfant qui nous avait été donné par un résident du camping. Bien rangé dans le trailer, la bicyclette a fait le chemin jusqu'à Pérula. Quelques jours après notre arrivée j'ai fait l'assemblage et j'ai pris soin de faire tout les ajustements nécessaire.

Il restait à trouver un garçon qui n'avait pas de bicyclette dans le village. Étonnamment la plupart des jeunes enfant on une bicyclette, en face de l'école il y a chaque jour une bonne quantité de bicyclette adossé au mur. Les autobus scolaires ne sont pas très populaire à Pérula, en fait je n'en n'ai jamais vu! Ils doivent y aller à pied ou à bicyclette.

On voulait trouver un enfant qui en avait vraiment besoin et non pas quelqu'un qui la revendrai pour quelques pesos. Sandra as eu la bonne idée de se présenter à la sortie des classe et de voir qui partirait à pied. Sandra demande à une des plus âgées des fillettes qui n’avait pas de bicyclette. Une fois trouvé, le jeune garçon accompagné de sa mère, sont venus avec Sandra au camping pour prendre possession de la bicyclette.


Il ne fait aucun doute que cette bicyclette lui servira maintenant à faire le trajet entre la maison et l’école. 




jeudi 20 novembre 2014

Saguaro National Park


C'était la première fois que l'on faisait la route de Phoenix à Tucson Arizona, l'Interstate 10 n'est pas particulièrement spectaculaire, mais il faut quitter l'autoroute pour apprécier ce qui se trouve dans ce secteur. 

La route secondaire nous amène de l'autre coté des montagnes visible de l'autoroute, dans le parc nationale des Saguaro géants. Une concentration de cactus comme on en fois nulle part ailleurs. On va sauter le cours de botanique et on va aller direct au faits.

Le désert de Sonoran  et particulièrement cette partie qui est est protégé car parc national, rassemble une variété de cactus que l'on ne vois pas ailleurs, le saguaro y trone en roi.

Comme la plus part des parc national il y a un centre pour les visiteur, on fait un arrêt et on paye notre 10$ pour l’accès. Un film d'environ vingt minutes est présenté, comme on visite toujours en saison basse, on est quasi seul. La projection est essentiellement une succession de photos accompagné de commentaire d'amériendiens, qui témoingne de ce que represente pour eux le désert et les saguaro. Ils les comparent à des humains, car à la tombé de la nuit, les saguaro ressemblent à des silhouettes humaines, pour eux les dieux ont placés les saguaro là pour qu'il se rappellent de la famille. 

Le punch final de la présentation est digne de mention, l'écran se lève et les épais rideaux s'ouvrent pour laisser place à une immense fenetre qui nous offre le scepectacle majestueux des saguaro à flanc de montagne. J'aurai du demandé si il y avait du Spielsberg là dessous.

On traverse la deuxième moitié du parc avec le motorisé en prenant le temps de s'arrêter pour quelques photos. 



Un détour de quelques miles qui en valent la peine si vous faite la route entre Phoenix et Tucson.

Merci Madame la Chance!

Il y a des fois ou il faut être humble et admettre que parfois c'est la chance, notre bonne étoile ou appeler la comme vous voulez qui nous sauve les fesses! 

À notre arrivée à Quartzsite il y a deux semaines je me suis arrêté pour mettre du propane dans le réservoir du motorisé. Quel ne fut pas ma surprise de voir qu'en mettant ma main sur le réservoir pour fermer la valve avant la remplissage, celle-ci bougeait, J'ai toute de suite compris que un, c'était pas normale, et que deux on avaient étés chanceux. Bien chanceux que le réservoir ne tombe pas et bien malin qui peu prédire ce qui aurait pu arriver, en plus que le réservoir de propane et le réservoir à essence sont cote à cote, beau cocktail explosif.

En y regardant de plus près, je peut voir que la ''bracket'' de métal qui retient le réservoir en place est cassé sur toute sa longueur d'un coté. Ça tient le coup mais il faut faire quelque chose même si ce n'est que temporaire, je met une ''strap'' autour soutenue par des montants de métal au dessus et on met une pince pour éviter que ça ballotte. On fait le plein du réservoir et on se dirige vers notre site à Quartzsite en se disant qu'on l'avait échappés belle. 

On s'informe à gauche et à droite pour trouver un endroit pour faire souder, aussitôt que je dit propane, la face leur change et on me répond on touche pas à ça pour une question de responsabilité. On trouve finalement au coin de la 95 et de l'Interstate 10, le kiosque de ''Dave Diesel Diagnostic'', camion de service propre, équipement de soudure professionnel, et un homme dans la soixantaine avec de l'expérience. On a trouvé notre homme. 

Le jour du départ de notre site au BLM, on se dirige chez Dave, on s'entend sur la façon dont il va procéder, il va refaire la soudure le long de la cassure et il va renforcer en ajoutant une pièce de métal au bas et une au haut. Il est responsable de la soudure, de mon coté je doit enlever le réservoir de propane et le remettre à sa place un fois la soudure faite. 



Le réservoir est à terre en moins de deux, Dave fait une job cinq étoiles, le tout est maintenant plus fort et sécuritaire que ce l'était au moment de la fabrication du motorisé. 

Avant le début Dave m'avait demandé de débrancher les batteries du motorisé pour être certain que pendant la soudure il n'y aurait pas de problème avec tout ce qui est ordinateur. Je rebranche les batterie et on se prépare à reprendre la route, au moment de remettre le frigidaire en marche un bip retentit, le code LI op apparaît, pas bon signe que je me dis. Je jette un coup d’œil au manuel, ça dit pas réparable par l'utilisateur contacter un centre de service. Je consulte un blogue de VR et j'apprend que si la ''tite'' lumière rouge est allumée sur une des pièces accessible de l'extérieur il faut la changer et c'est couvert par la garantie car ca fait partie d'un rappel déjà effectué. J'ouvre le panneau à l'extérieur et en effet la ''tite'' lumière rouge est allumée. Je téléphone chez Norcold, ils me confirment que la piece installée lors du rappel doit etre changer de nouveau. On me dirige vers RV Lifestyle à Quartzsite, on est à 10 minutes de là, on s'y rend. Croyez le ou non en moins de 10 minutes on est repartis, le frigidaire fonctionne et ça nous a pas coûter une cenne! 

Alors encore une fois merci beaucoup madame la chance.

PS Dave a fête son soixante et onzième anniversaire il y a quelques mois, mais toujours droit comme une barre!





dimanche 16 novembre 2014

''Float'' Notre meilleur à date

Je vous avait dit qu'une des choses qu'on aime bien du géocaching c'est d'être surpris par l'ingéniosité de certaines personnes qui mettent en place les caches. Celle que je vous présente est à date notre meilleur. Pas qu'elle était bien difficile à trouver, le tube se trouve bien en évidence sur un poteau de téléphone au coin d'une rue.

Ce qui fait que cette cache as quelque chose de spéciale c'est le tout. Le nom ''Float'' flotte en francais, l'endroit quelques centaines de pieds à coté d'un affiche qui dit ''do not enter when floaded'' ne pas entrer quand inonder. 

Inonder et désert ça va pas ensemble à première vue, mais il pleut parfois, et il y a des montagnes de chaque coté de la ville de Quartzisite. N'ayant peu ou pas de végétation pour retenir la pluie qui tombe, toute l'eau se retrouve dans ces canaux appelés ''wash''. Il est fortement conseiller de ne pas s'y aventurer quand il se met à pleuvoir. Il appellent ça un ''flash flood'' une inondation éclair!

Revenons à ''float'', maintenant que vous avez le décor et que je vous ai mis en situation, en tout cas je l'espère, voici comment ça s'est passé.

Sandra remarque toute suite le tube suspect bien ancré dans le poteau, pas question de l'enlever, il est trop long pour pouvoir récupérer la capsule, si capsule il y a car on ne peut pas voir au fond. On en conclut que  la cache ne s'y trouve pas, on se déplace un peu plus loin et pendant une dizaine de minutes on inspecte les autres structures, mais on y trouve rien. 

Ayant presque oublié que mon nouveau GPS contient des informations et indices publier par le propriétaire de la cache, je me met à lire ce qui est disponible. L'indice: ''Pour trouver cette cache il vous faudra une des trois choses absolument nécessaire quand on s'aventure dans le désert''. En quelques secondes le flash me vient, de l'eau, il faut mettre de l'eau et la capsule va remonter dans le tube, je crie à Sandra qui regarde ailleurs que j'ai résolu l’énigme. Elle est sceptique mais on sort ce qui nous reste d'eau, un peu moins d'une bouteille de 500ml.

On y verse l'eau, toute l'eau, rien ne se passe, en fait oui, l'eau coule entre le tube et le poteau. Fallait boucher le ''ti'' trou au bas du tube pour que l'eau ne s'écoule pas. Sauf que le ''ti'' trou était pas visible car contre le poteau!! On est donc revenu le lendemain avec plus d'eau et plus préparés. 

Comme le montre la photo la petite flotte est remonté au haut du tube et on pu l'attraper et y inscrire notre visite.

On va se rappeler longtemps de ''float''

Tempête



On sait en regardant les nouvelles à la télé qu'il y a un avertissement de tempête hivernal pour certaines régions du Québec. Pour nous en ce dimanche matin c'est de la ''poussièrerie'', je sais que ca existe pas mais je cherchais quelque chose qui rimait avec poudrerie.

Les vents sont forts, des rafales de 80 kmh, ca brasse le sable et ca nous fait de belles photos. La mercure tourne autour de 16 à 18 degrés.

Comme vous pouvez le voir sur la photo, le drapeau Canadian se tient bien droit aujourd'hui. On passera la journée tranquille à l'intérieur de motorisé. Les vents son supposés tomber en fin de journée, après quoi Il nous restera qu'à aller pelleter, non non je veut dire épousseter !


lundi 10 novembre 2014

Le paradis du géocaching

On vous avait parlé du géocaching lorsqu'on avait découvert que ça existait pendant notre première visite en Arizona en 2012. Une des raisons de ce deuxième séjour dans le désert de l'Arizona c'est l'abondance des géocaches. 

Chemin faisant j'ai commandé en ligne chez Wal-Mart le GPS Magellan GC, spécialement fait pour le géocaching, pas besoin de se traîner un calepin pour voir ou prendre des notes comme s'était le cas avec mon vieux GPS qui datais d'au moins dix ans.

Tout est sauvegardé dans l'appareil. On télécharge à partir de www.geocaching.com une série de cache sur notre ordi, que l'on transfert par la suite sur le GPS et nous voilà prêt à partir à la recherche de centaines de caches. Le fichier Quartzsite que j'ai sur le GPS contient cinq cent caches, on en aurait pour tout l'hiver à faire le tour.

Il y a une quantité impressionnante de routes et de trails pour les VTT et autre véhicule hors route, les abord de ces sentiers sont parsemés de cachettes. Souvent prévisibles de par leur nom, ou trop évidentes quand un tas de roches qui ne peut avoir été empilé de cette façon par dame nature se dresse au milieu du désert. 

Mais parfois l'ingéniosité des propriétaires de caches nous surprend, aucune évidence, le GPS nous confirme que l'on est bien au bon endroit, mais il nous faut chercher chaque branches et crevasses des arbres. Dix minutes et parfois plus sont nécessaire pour trouver la capsule ou la boite contenant le log book. Pas question de tricher, on cherche jusqu'à ce qu'on trouve ou on rapporte notre visite comme pas trouvé. Notre moyenne est bonne, on se plait à penser que si on ne trouve pas c'est parce que la cache as été déplacé. Ça arrive parfois comme hier quand on a trouvé une capsule à 25 ou 30 pieds du point zéro que nous donnait le GPS, la capsule probablement mal replacé par le visiteur précédent avait été poussée par le vent. Mais on sait aussi que certains sont tellement astucieux qu'ils réussissent à rendre complètement invisible dans l’environnement le contenant parfois petit, même très petit.  

L'exemple de cette cache sur les photos, ou en s’approchant de ce tronc d'arbre mort on se dit ça va être facile faut que ça soit là. On regarde autour et à l'intérieur,  pas de trace de contenant, on étend nos recherches à une dizaine de pieds tout autour. Parfois le GPS nous donne le point exacte parfois il y a une marge d'erreur de deux à trois mètres, oubliez pas que Oncle Sam contrôle la précision des satellites de positionnement !!. On revient au tronc d'arbre, que des tiges de bois encore bien attachés à ce reste de ce qui fut jadis un arbre, toutes les tiges sont solides, tous sauf une. En la retirant un peu comme on retirerait une paille au milieu d'une boite qui en contiendrait une centaines, on aperçoit la capsule, une cartouche de calibre 12 vide et peinte couleur camouflage attaché avec un Tyrap. 

Si vous allez voir sur picassa (adresse et lien en rouge en haut de cette page) vous verrez dans le dossier Quartzsite 2014 d'autre photos de caches qu'on pense digne de mention comme celle de la capsule attaché à une roche qui se dissimulait sous terre par quelques pouces. Il y a des roches partout dans le désert, pourquoi décider de lever celle là plutôt que la centaine d'autre qui jonchent le sol. Parce qu'on avait épuisé toute les autres options.



En gros ce qu'on aime bien de ce jeu, c'est de se faire surprendre. À plus tard car on enfourche le 4 roues et on part à la recherche de d'autre cachettes, et d'autre surprises.

Quartzite prise II

Le désert de l'Arizona nous avait laissé de bons souvenirs et on était certain d'y revenir, cette saison on pense faire un séjour de deux semaines. On est arrivés le mercredi 5 novembre, la ville est encore au ralenti, les activités sous le grand chapiteau ne sont pas commencés, le magasin général n'a pas encore remplis ses tablettes complètement, les rues sont calmes, on ne cherche pas pour un stationnement. 

Au site la Posa sud ou on était installés la dernière fois, on reconnait quelques habitués, ils sont au même endroit le VR stationné dans la même position. On décide de s'installer près de où nous étions la dernière fois, on trouvait pratique de pouvoir voir le line-up pour se préparer à aller au dump station, mais cette fois ça ne sera pas nécessaire de planifier la vidange d'avance, il n'y a pas d'attente. 

La haute saison de Quartzsite n'est pas commencé, le chapiteau n'est pas encore installé et seulement quelques marchands ont leur tentes et kiosques en place, on pas encore fait de test mais il y a peut-être place à marchander pendant que c'est tranquille. 

Notre permis de 40$ nous donne droit à deux semaines d'utilisation du site et l’accès au dumping station et à l'eau. Notre idée n'est pas faite en ce moment, si on restera au delà du 19 novembre.

samedi 8 novembre 2014

Quand t'est pas dû

 En 2012 au retour du voyage sur la côte ouest on avait planifié un arrêt à Albuquerque Nouveau-Mexique pour visiter principalement le Sandia Peak.  www.sandiapeak.com Il y a un très long (

Une tempête de neige était annoncée pour le soir ou on devait y séjourné, on avait donc continuer notre route jusqu'à Amarillio Texas pour se mettre à l'abri. On s'était dit ce sera pour une autre fois!

Cette année comme on repassait par Albuqurque, j'avait planifié un coucher pour faire la visite de Sandia Peak. La veille je regarde leur site internet pour voir les heures d'opérations le prix etc. Déception, ils sont fermés pour la maintenance d'automne, pas cette année qu'on va voir Sandia Peak! Quand t'est pas dû !

samedi 1 novembre 2014

Beaver Dunes Park



Parti de Cambridge le mardi 28 octobre, on a fait encore cette année un arrêt chez HWH en Iowa. Un des jacks avait tendance à descendre en route, juste assez pour allumer la lumière et faire sonner l’alarme. Le tout fut réparé en 30 minutes, j’en ai profité pour acheter une paire de ressorts au cas ou un autre jack ferait des siennes !

Notre premier vrai arrêt en cette sixième saison est le Beaver Dunes Park en Oklahoma, anciennement un state park, l’endroit est maintenant gérer par la municipalité de Beaver.
En temps normal on se serait contentés d’un Wal-Mart mais il fallait ‘’casser’’ le 4 roues.

Un service obligatoire après 10 heures d’opération doit être fait pour valider la garantie, et comme le dernier concessionnaire Bombardier sur notre route avant Quartzite et le Mexique se trouve à Phoenix Arizona il fallait trouver un endroit pour faire rouer la ‘’machine’’ qui acheté juste avant notre départ n’avait pas été utilisé.

Eh oui, cette saison on a du nouveau, on part avec un trailer et un 4 roues. Ayant trouvé en Punta Pérula l’endroit idéal pour passer les mois d’hiver selon nos besoins, on pense y retourner pour quelques années à venir. La seule chose qu’on aurait aimé avoir l’an passé était un 4 roues pour se promener sur la plage et dans le village. Quartzite nous avait fascinés avec des trails à perte de vue et la possibilité de faire du géocaching avec un véhicule approprié. On a donc décidé de pigé dans le bas de laine et de se payé une gâterie.


On fera donc un séjour à Quartzite pour quelques semaines et par la suite direction Punta Pérula Mexique. 

Suivez notre voyage via notre blogue, on publiera le plus souvent possible quand les visites faites apporte l'inspiration.





vendredi 28 mars 2014

Le Natchez trace parkway

Entre les années 1800 et 1820, la Natchez Trace était le route la plus fréquentée du sud-ouest des États-Unis, on s’entend par route que c’était emprunter par des gens à pied ou à cheval. On dit qu’au début ce fut des pistes de chasseurs qui se sont au fil du temps réunis pour former la Natchez Trace.


TRADUCTION DE CE QUI EST ÉCRIS SUR LA PLAQUE:


''Voici la Natchez Trace. Pour plusieurs années elle a bien servi les hommes, comme bien des choses  n’ayant plus d’utilité, elle fut abandonnée. Au fil des années l’empreinte de ce tracé a été un témoin silencieux de l’honneur et du déshonneur. Elle porte les traces innombrable hommes. Marchez la piste ombragée, laissez vos traces dans la poussière, non pas pour que les autres les voient, mais pour que la route se rappelle''.



Le Natchez Parkway est en fait un parc fédéral Américain, il s’étend sur les 440 miles que la route couvre de Natchez Mississipi à Nashville Tennessee. Il y a plusieurs aires de repos et de pic-nic, quelques centres d’accueil pour visiteurs et trois campings disponible sans frais sur la base de premier rendu, premier servis.  À plusieurs endroits il est possible de marcher une des sections conservés de la Natchez Trace originale.

La route est très belle, 95% de la longueur est en parfaite condition, seul une section de 24 miles était en construction au moment de notre passage fin mars. Il n’y a pas de montés raide ni de courbes prononcées ce qui rend la conduite de gros véhicule et de VR très plaisante, j’ai la plupart du temps mis le régulateur de vitesse (cruise) à 50 mph qui est la vitesse maximum permise. Même si la chaussée n’est pas large, les abords de la route sont bien dégagés et on n’a pas l’impression d’être à l’étroit.

Nous avons décidés de voyager sur cette route car des amis nous en avaient parlés et qu’ils avaient bien aimés. L’idéal est de parcourir les 440 miles sur trois jours, ça donne la chance de visiter les trois campings.  On a fait le voyage du sud vers le nord.

Notre premier soir on a fait un arrêt au camping Rocky spring, dans l’après-midi nous avons marchés une section de 3 kilomètres de ce qu’ils appellent la ‘’Old Trace’’, la piste mène  au site de ce qui fut jadis le village de Roky spring, une église un cimetière et deux coffres forts sont tout ce qui reste de ce village de 2700 âmes. La source ne coule plus mais on peut voir l’amoncellement de roches d’où l’eau devait à l’époque jaillir. Au retour de notre marche on a ramassé du bois et on s’est fait un feu.





Le lendemain, visite du camping Jeff Busby, autant il faisait beau la veille aujourd’hui il vente et c’est froid, incroyable comment 150 miles plus au nord peut faire une différence! On se fait un feu mais on n’a pas eu la chance de s’y assoir pour en profiter. Ma fibre de pionnier commençait à ressortir, après deux jours à être exposé à toute cette histoire qui déroule sous nos yeux quand on roule, j’ai fait cuire le souper sur la braise mais pas question de manger dehors.

À notre troisième journée on fait un arrêt à Tupelo (voir autre article), destination finale de la journée le camping du parc de Meriwether Lewis. À quelques kilomètres avant d’arriver au camping on pouvait voir au loin un énorme nuage de fumée, je dis en farce à Sandra, ‘’le camping est en feu’’. En entrant dans le parc la fumée semble avoir disparue, mais au fur et à mesure qu’on avance sur la route sinueuse du parc qui mène au camping, on aperçois des employés du service des parcs qui sont à faire du brulage. Le site  est magnifique et on décide de s’y installer même si ça sent la boucane. Une demi-heure plus tard, on étouffe, pas un bris de vent pour chasser la fumée qui semble faire du sur place, on ferme les slides out, on lève les jacks et on reprend la route. Faut aussi dire que le temps qu’on se demandait si on l’allait restés ou pas, j’ai jeté un coup d’œil à la météo locale et il y avait une alerte météo de vent violent avec possibilité de développement de tornades. Comme on avait vu plus tôt dans la journée une affiche pour annoncer des sections sur le long de la route qui avaient étés ravagés par le passage d’une tornade en 2011, ça nous a aidé à se décidés… on couche finalement à Bowling Green dans un Wal-Mart. Le mauvais temps monte vers le nord et l’avertissement de vents forts se termine à Cincinnati, on s’y rend le lendemain et on s’installe pour deux nuits au East Fork state park.

Au moment d’écrire cet article il nous reste deux jours avant notre retour à Cambridge. Nous avons bien hâte Sandra et moi de revoir nos enfants et petits-enfants, on a aussi hâte de reprendre le travail et de dépenser un peu plus d’énergie.

 À moins que l’on aille une aventure qui nous arrive dans les deux prochains jours qui vaille la peine d’être raconter, cet article sera le dernier de la saison. On termine notre cinquième saison et nous sommes toujours heureux de notre choix de vie, on reprendra la route en octobre prochain, rien de réserver, pas de plan fixe, mais étant donné qu’on se tanne pas de manger des tacos et que la plage de Punta Pérula ne nous a laissé rien d’autres que de bon souvenirs, on pense bien qu’on n’aura pas besoin de GPS.


Merci de nous avoir lu et revenez voir notre blogue l’automne prochain.

jeudi 27 mars 2014

Tupelo, où tout a commencé.

C’est ce qu’ils disent dans leur pamphlet publicitaire, ‘’Nous connaissons tous la fin à Graceland mais voilà comment c’a commencé’’. 

Graceland vous a probablement mis la puce à l’oreille, hey oui on parle d’Elvis et de sa ville natale Tupelo.

On avait fait un arrêt il y a quelques années à Memphis pour  voir LA maison d’Elvis, ce qu’on appelle aussi Graceland, ici à Tupelo Mississipi il y a la maison dans laquelle Elvis est né. La maison est environ 15 pieds par 30 pieds et compte deux pièces. Son père l’avait bâti en empruntant $180 de son patron, il n’a malheureusement pas pu rembourser son prêt et il perd la maison trois ans plus tard.



Elvis a vécu à Tupelo jusqu’à l’âge de 13 ans, par la suite sa famille s’installe à Memphis pour avoir un avenir meilleur. Le film de 30 minutes que l’on projette au centre d’accueil nous montre une reconstitution de ce que aurait été la vie de Elvis jusqu’à ses 13 ans.

Ce site n’a pas le faste et la luxure du site de Graceland, mais Tupelo était sur notre chemin alors on s’est dit pourquoi pas. Le site est environ 10 minutes du Natchez Parkway, la visite prend 2 heures tout au plus.

D’avoir mis les pieds dans la chambre ou Elvis le King du rock and roll a vu le jour, a quand même donné des frissons à Sandra.


vendredi 21 mars 2014

Magnolia se refait une beauté





Depuis l’épisode des requins en octobre passé à Magnolia il s’est fait bien des travaux. À notre arrivée le 16 mars, on a pu constater que le nouveau bloc sanitaire est maintenant en place. Les tables de pic-nic  et leur  abri en bloc de béton ont étés réparés et repeint. Pour le reste Magnolia Beach demeure venteux mais paisible. Pas de requins cette fois mais ce n’est pas faute d’avoir essayé, Sandra as passé le plus clair de son temps assis devant ses deux cannes à pêche. Des barbottes et des witening, poisson à chair blanche assez commun dans les eaux du golf, tentative de faire de la ceviché (chaire cuite dans le jus de lime) avec ses prises mais elle se décourage.  Notre voisin Ron un homme de 80 ans lui a même prêter une paire de cuissarde pour qu’elle puisse aller à l’eau question d’aller lancer la ligne plus loin donc plus creux.



Il y avait plus de monde que d’habitude, une trentaine d’unités certains jours, plusieurs francophone du Québec. On reprend la route après quatre nuits passés à Magnolia, direction Marksville et le Paragon Casino RV park, on est dû pour le buffet de patte de crabe.


mardi 18 mars 2014

County Park Adolph Tohmae Jr

Après une semaine à Harlingen au Sunshine RV Park apres le retour du Mexique, on décide de  visiter le County Park Adolph Tohmae Jr., endroit de prédilection de quelques saisonniers du Sunshine RV park qui vont, le soir venu pêcher la truite de mer sous la lumière des projecteurs qui surplombent les deux quais aménagés pour la pêche.
Premièrement ce n’était peut-être pas une bonne idée d’y aller une fin de semaine, deuxièmement,  ce n’était peut-être pas une bonne idée d’y aller la fin de semaine qui termine le spring brake. 

‘’Du monde en veut tu en vlà’’, le vendredi on a sortis les cannes a pêche mais on a commencé à pêcher seulement vers dix heure le soir, avant il y avait trop de monde et c’était le festival de ‘’I am sorry’’ , je suis désolé d’avoir lancé ma ligne par-dessus la tienne etc. À un certain moment on entend un gros bang, comme un coup de marteau sur le plancher du quai, il s’agissait d’enfants qui lançaient leurs lignes en direction du quai à partir de la rive. Comme on ne voulait pas servir de prise à ces pêcheurs en herbe on a décidés d'attendre qu'ils aillent se coucher.


Daniel, Marcel, Gaétan et Pierre du Sunshine sont venus nous rejoindre, ils sont des habitués du parc et on a pu apprendre les rudiments de cette pêche à la flotte avec leur conseils. Tu lance ta ligne vers le milieu du canal, au bout de la flotte il y a 24 à 30 pouces de ligne avec au bout un hameçon, mais là réside le secret, il faut une crevette vivante sur l’hameçon pour que les truites s’y intéressent. Nos crevettes congelées n’ont pas réussi à faire saliver suffisamment les truites pour qu’on puisse en prendre, deux barbottes plus tard et minuit passé on plis  bagages et on va se faire des toasts avant de se coucher. Grace à la générosité de Daniel on a pu gouter à la truite de mer, il nous en a donné une avant de partir.


Le lendemain on tente notre chance durant le jour mais on ne prend rien, le soir venu je me dirige en éclaireur au quai pour évaluer l'achalandage, pire que la veille. Il y avait un bon film à super écran, je peux vous résumer le film mais pas grand-chose à dire à propos de la pêche.

Si vous aimer le calme s’est pas la place à aller, oui c’était le spring brake et il y avait achalandage, mais le bruit viens des génératrices ou de ceux qui écoute leur musique à partir de leur auto les quatre portes ouvertes la musique au fond. On a aussi eu droit à un ronronnement de moteur diesel pendant les deux jours. Un ‘’épais’’ qui je ne sais pour quel raison, a laissé son moteur de motorisé en marche toute la fin de semaine ! Il y a l’électricité, alors pourquoi voudrais tu laissé ton moteur en marche. Notre voisin immédiat qui s’est pointé le samedi avec un fifth weel a laissé tourner sa génératrice jusqu’à minuit. Y’était tu trop lâche pour sortir son fil et se branché dans le poteau, je ne le saurait jamais car je ne lui est pas demandé, il est parti tôt le lendemain avant même qu’on mette les pieds dehors. On s’en va à Magnolia, le seul bruit qu'on va entendre ce sera celui du vent.

dimanche 9 mars 2014

Toute une route


Nous voilà de retour chez l’oncle Sam depuis vendredi le 7 mars, en ce dimanche matin les culottes longues sont de mises. Le système de chauffage fonctionne encore bien lui que l’on n’avait pas utilisé depuis quelques mois... On passera la semaine ici à Harlingen et par la suite la température guidera nos déplacements jusqu’au retour quelque part les premiers jours d’avril.

Mais le but aujourd’hui est de vous parler de la nouvelle route récemment ouverte reliant Mazatlan et Durango. Avant aout 2013, pour aller d’une ville à l’autre il fallait prendre la route 40 qui traverse ce qui est appelé la espinosa del diablo, l’épine dorsale du diable en Français. J’en avais entendu parler par différente personne et toutes les publications relative au voyage en VR mentionnent que cette route était à éviter car trop dangereuse. La topographie est unique et déjà d’avoir construit une route à un endroit semblable était un exploit. Avec la possibilité de creuser des tunnels et de construire des ponts le diable a eu droit à toute une chirurgie.

On va de pont à tunnel, de tunnel  à pont de maintes fois, les routes de Charlevoix sont de la petite bière à côté de ça, malheureusement aucun endroits possible pour s’arrêter et prendre des photos, mon co pilote en a prises quelques-unes à travers les fenêtres du motorisé qui sont pas pire quand même. 




Nous ne pensons pas retourner à Mazatlan éventuellement et je suis bien content d’avoir parcourue la nouvelle 40D, Mazatlan-Durango. Nous avons continués sur la 40D jusqu’au moment de sortir pour le Texas. La 40D traverse une partie des villes de Torreon et de Saltillo, ce n’est pas trop congestionné comparativement à Guardajara, quoi que les Mexicains n’y soient pas plus courtois au volant. On contourne Monterey par le péréférico et le dernier 250 kilomètres se fait en ligne droite jusqu’à Reynosa. Pour ceux voyagent sur les autopista Mexicaine, il y a ce site www.redviacorta.mx  ou il est possible de faire la route (disena ta ruta) et de voir le coût pour les péages à l’avance, utile quand le préposé au poste de péages ne sait pas trop comment nous charger. On peut voir dans leur figure le questionnement est-ce un autobus, un camion, quoi une auto accrocher en arrière, ça ne rentre pas dans aucune des catégories préprogrammé sur son clavier de caisse enregistreuse. J’ai utilisé à deux reprises la feuille imprimée de leur site web en la montrant au préposé qui me réclamait plus d’argent, je m’en confesse quand il ne me chargeait pas l’auto je ne m’obstinais pas, ce qui fut le cas à trois ou quatre reprises.




mercredi 5 mars 2014

Mazatlan, dépaysement non inclus


Chacun est différent pour ses préférences quand vient le temps de voyager, personnellement j’aime bien me sentir dépayser, voir des différences et sentir que je suis ailleurs. À Mazatlan on a plutôt l’impression d’être en Floride ou quelque part sur la côte ouest Américaine, toutes les grandes chaines connues sont présentes, les petits commerces Mexicains s’affichent en Anglais, et la plupart des gens qu’on aborde parlent Anglais. La zone où est situé notre camping est semblable à bien des bords de mer qu’on a vu au pays de l’oncle Sam, les hôtels ont envahis le coté de la plage, de la rue on ne voit pas la mer qui est pourtant si proche. Heureusement ils ont conservé une bonne partie du bord de mer pour  une promenade piétonnière, la malécon qui est très belle et longue, environ 4 km.

La plage est correcte mais on a vu mieux, en fait on ne voit pas beaucoup de gens s’y baignés. Le festival de l’achalage commence aussitôt qu’on met les pieds dans le sable, par contre le reste du temps on ne se fait pas trop solliciter, ils exposent leur cossins mais ils ne sont pas trop insistant.

Le centre historique est plaisant à marcher, le mercado est une attraction en soi, plus de stock que dans un Jean Coutu,  on y trouve de tout mais pas d’ami!  La vidéo attachée est prise de l’allée centrale du mercado.



Le bord de mer dans la section historique de la ville est très bien aménagé, le jour de notre visite il y avait  beaucoup de kiosques de hot-dog et de bière, c’est le carnaval après tout. Je ne suis pas capable de me rappeler ou j’avais vu ce qui restait d’une piscine à même la mer, mais ici il y en a une toujours bien fonctionnel, on se casse pas la tête pour filtrer l’eau, les vagues font le travail, de l’eau de mer fraiche continuellement.



On est venus à Mazatlan pour voir Mazatlan mais surtout son carnaval qui est parmi les plus grands carnavals au monde. Feux d’artifice, parade, spectacles et festivités de tout genre, il y en a pour tous les goûts.  On avait mis sur notre liste de choses à faire la dégustation des spécialités régionales du Mexique, malheureusement on ne l’a jamais trouvé, la dame à qui on parle nous dis,’’ si si a le stadio’’, le stade. On prend un taxi et du centro on se dirige au stadio, c’est le stade de baseball et c’est fermé. On commence à avoir faim et on se rappelle d’avoir vu un restaurant italien avec four à bois extérieur qui semblait faire de la bonne pizza. Confirmer, le restaurant Villa Italia sur Avenida Del Mar en face de l’hôtel El Cid fait de la très bonne pizza.

Dimanche soir il y avait la première parade, qui part du centro pour se diriger vers le nord sur la melécon, on nous avait dit que la parade devrait arriver vers 7.30 pm au bout de la malécon. On a pas à se presser que je dis à Sandra, les Mexicains sont toujours en retard, on arrive vers 7.45 pm, de loin on voit des autobus et des camions bondés de monde qui s’éloignent, on commence à se demandé si on n’est pas arrivés trop tard. La foule ne semble pas vouloir aller nulle part, il doit y avoir plus à venir. Une dame à qui on demande ‘’es que todo terminado’’ elle nous répond en Anglais non ce n’est pas encore commencé. On a en fait vu la fin de la première partie qui est composé de plusieurs groupes communautaires et autres. Elle nous indique aussi que les lumières rouge et bleu des autos de police qu’on voit au loin est le vrai début de la parade. Ça avance pas vite, graduellement la rue se remplis de fêtards et on commence à se demander où va passer la parade. Les Mexicains pas trop disciplinés de nature prennent le contrôle de la rue et il n’y a plus vraiment de délimitation entre la partie piétonnière ou se tienne les spectateurs et la rue, c’est une mer de monde.
 Après plus d’une heure on voit enfin le nez du premier char allégorique qui se pointe enfin. Miss Pacifico du haut de son perchoir en forme de canette  de bière donne le ton au défilé. Aucunes des danseuses et danseurs n’a de bedaine de bière, avec le peu de tissus de leur costumes pas de place pour les cachettes, WYSIWYG, abréviation pour ‘’what you see is what you get’’ expression anglaise en informatique qui veut dire, ce que tu vois c’est ce que tu as. Ça fait vraiment changement des manteaux d’hiver, des tuques  et des foulards qui emmitouflent les figurants des parades du carnaval de Québec.  Il y a beaucoup d’animation, de musique, de couleur et de pétards, mais ça n’avance pas, à certains moments la parade devient statique, elle fait du sur place de longues minutes. Je pense que la bonne veille technique des policiers de Quebec, qui zizaguent avec leur motos en repoussant les gens qui occupent la rue devrait être utilisée ici. On se tanne et on rentre au camping,  en se disant qu’on ne verrait jamais la fin.



On est retournés à la parade du mardi, quelle différence. Premièrement, le défilé prend son départ près de l’aquarium et se dirige vers le centro, deuxièmement  beaucoup moins de monde, troisièmement  ça commence à 4.00 pm et il fait encore soleil. Cette fois on voit toute la parade.




Il y a deux choses d’unique à Mazatlan que je ne j’ai jamais vu ailleurs, la forme de leur taxi à aire ouverte et les affiches qui indiquent le nom des rues, elles sont commandités. Le nom de la rue dans la partie haute de l’affiche, au milieu une flèche pour indiquer si c’est un sens unique ou pas et en bas le nom et le logo d’un commerce. Les noms de rue est pratiquement introuvable dans la plupart des villes mexicaines, ici on s’y retrouve plus facilement, pas moyen d’être dépayser ni chance de se perdre à Mazatlan.


Nous avons séjournés au San Fernando RV Park sur Tiburon Av, dans le secteur Dorado. Le camping est bien à 155$ US par semaine, électricité incluse. Le San Fernando et le San Bertolo administrés par la même famille seront les deux seul campings ouvert l'an prochain, apparemment que celui en bord de mer fermera ses porte pour faire place à autre chose, surement des condos. Il y a d'autre camping du coté de Mazatlan nord ou ce qu'ils appellent ici le Nuevo Mazatlan. On en a visités aucun, mais on a fait la route à notre arrivée voulant contourner le centre ville le plus possible, c'est bien il y a tout les commodités nécessaire mais ça fait un peu loin du centro.

jeudi 27 février 2014

Notre Visite à San bLas

À San Blas il y a :

-Une plage de neuf kilomètre utilisable en auto, moto ou tous autre véhicule. La plage est utilisée par des amateurs d’ultra légers, on a assistés à quelques décollages et atterrissages, leur stationnement étant juste en arrière de notre camping.

-Il y a des mouches (jejenes ou no-see).
-La plage est planche mais pas invitante à la baignade, le sable est brunâtre.
-Des ballades en bateau dans les lagunes pour voir des crocodiles.
-De beau coucher de soleil.



En gros pas grand-chose à faire ou visiter à San Blas, pas surprenant que les quelques campings sont peu ou pas fréquentés.

Avec des routes pas évidentes pour s’y rendre, je ne vois pas la raison de faire un détour pour se rendre à San Blas.


San Blas CHECKED!

Mexcaltitan



Surnommée la Venise du Mexique, Mexcaltitan est une ile au milieu de la ‘’grande Laguna’’, il faut faire une cinquantaine de kilomètres en auto à partir de San Blas pour s’y rendre.  À moins de un kilomètre de l’arrivée du débarcadère  il y a un signe disant retorno, ou tu fais demi-tour ou tu te stationne.De chaque côté de la route la lagune, en avant quelques bateaux et des affiche pour annoncer le débarcadère.  Un jeune Mexicain s’approche et offre ses services, 90 pesos pour se rendre sur l’ile, 90 pesos chacun je lui demande, non pour les deux il me répond, à ce prix-là on ne négocie pas!

La balade dans la lagune se fait en suivant un chemin qui semble bien tracé, on passe entre des poteaux surmontés de ce qui semble des lumières pour le trafic la nuit.   Dix minutes plus tard on voit apparaitre l’ile, pas aussi spectaculaire que la photo aérienne du livre ‘’les villages magiques du Mexique’’ mais on y est. Notre capitaine nous demande combien de temps on compte passer sur l’ile, deux heures  je lui dis.

On se rend au centre où est situé le musée, on joue de malchance, ils terminent  de faire la peinture du seuil de porte de l’entrée, on ne peut pas entrer, du moins pour l’instant. ‘’Dos horas’’ il me dit. On change les plans, on visite l’ile et on fera le musée ensuite. L’heure du lunch approche, on demande ou est le meilleur restaurant, on nous montre de l’autre côté de la lagune. Notre capitaine nous y dépose, on y prend chacun une assiette de crevette, c’est bon mais j’en fais des meilleurs. Cette fois c’est notre serveur qui nous offre le tour de bateau qui nous ramène à l’ile.

On peut enfin visiter le musée en faisant bien attention de ne pas laisser de marque sur leur peinture. Le musée n’est pas grand mais on y apprend l’essentiel. D’après les fouilles archéologiques effectuées sur place, Mexcaltitan serait le départ de la civilisation Mexicaine. Les habitants de Mexcaltitan se seraient dirigés au centre du Mexique pour fonder la ville originale de Mexico.

Je fais confiance aux historiens et archéologues pour ce qui est du passé, ce que je constate aujourd’hui c’est que cette petite ile est propre, les gens y semble heureux, il n’y a pas de richesse mais il n’y a pas de pauvreté apparente. De tous les endroits visités au Mexique je donne un dix pour la propreté.On a eu la chance de rencontrer les responsables. Des dames et leur balais qui à toutes les semaines se donne rendez-vous pour faire une corvée de nettoyage du village, leur récompense un coke froid à la fin de leur corvée. Sandra semblait jalouse à les voir aller, je demande à une des dames de prêter le balai supplémentaire qu’elle tient dans ses mains à Sandra, comme la photo le montre Sandra as fait sa part pour nettoyer Mexcaltitan.

PS la photo aérienne as été prise sur le net, on est allé en chaloupe pas en helicoptère...




Rapport sur la route


À mes amis qui voyagent en VR voici mon rapport sur l’état des routes entre Puerto Vallarta et San-Blas et San-Blas-Mazatlan en date du 26 et 27 février.

La Partie de Puerto Vallarta à Las Varas rien de particulier, quelque petite parties  en réparation mais rien qui gêne pour la peine.

Las Varas à San Blas, les nids de poule da la première partie de route ont étés réparés avec du ciment, pas vraiment de problème, à faire attention quand on traverse le village de Ixtapan de la Conception, il faut négocier un virage au coin du zocalo qui était bien occupé quand on est passés. Pour la deuxième partie c’est un peu montagneux et tortueux mais rien de bien grave. Il y a des branches qui empiètent un peu sur la route, mais en ‘’mangeant’’  un peu la ligne jaune on se donne un pied de jeu et ça se passe bien.

Si vous voulez aller à un des deux campings situés au bout du village de San Blas, je vous conseille de bien attacher votre vaisselle car il y a plus de trous que d’asphalte… Il y a un autre camping à sept ou huit kilomètres au sud de San Blas, le El Chaco juste passé le croche une fois passé La Palma.

Le livre Mexican Camping de Tery Church donne comme meilleur des deux options la route qui passe par Villa Hidalgo quand on se dirige de San Blas à Mazatlan ou vice versa. Je suis d’accord mais pour l’instant n’y pensez pas, la partie de la route qui traverse Villa Hidalgo est en reconstruction et on impose un détour par des ruelles du centro et aucun véhicule de grande dimension ne pourra négocier le virage sans se reprendre plusieurs fois. Avec le Jeep aujourd’hui j’je me suis fait brasser, imagine avec le motorisé.
Au retour de notre visite de Mexcaltitan on a utilisé la route option deux du livre de T. Church, c’est celle que je vais utiliser demain. Il n’y a pas plus ni moins de branches que la deuxième portion de route entre Las Varas et San Blas. Plus tortueux mais on a l’habitude. Tôt ce matin on a fait la monté de San Blas en direction de la 15 en utilisant la 54, il faut aller doucement et parfois arrêter pour céder le passage au gros véhicules pour éviter de frotter les branches. On a fait les 36 kilomètre en une heure sans une éraflure.

La portion de la 15 jusqu’à Mazatlan est tres belle, une petite portion en construction, petit délai. À faire attention les deux Pemex à Acaponeta sont fermé pour rénovation majeur, ça fait 150 kilomètres sans aucun Pemex, ou 280 kilometres entre Mazatlan et Tepic sans aucun Pemex sur la cuota.


dimanche 23 février 2014

Au pays de Nemo pour quelques heures…

Quand j’ai énuméré à mon fils James ce qu’il y avait à faire aux deux endroits proposés pour ses 10 jours de vacances au Mexique il a choisi Punta Perula à cause de la possibilité de faire de la  plongée sous-marine.

Quelques jours après son arrivée nous sommes allés voir Gilles, plongeur d’expérience  qui tient un petit commerce d’enseignement et d’excursion de plongée. On prend arrangement et le lendemain on fait notre initiation en piscine question se s’acclimater à cet attirail de boyaux, de réservoirs et de régulateur. On apprend les signes de base, quoi faire en cas de panne d’air etc.Trois jours plus tard on fera la sortie en mer, au menu deux plongées.



La nuit avant la plongée, la vraie en mer j’avais une certaine appréhension et je me questionnais sur certains points comme : est-ce que je vais me rappeler des signes ? Est-ce que je vais être capable d’enlever l’eau de mon masque une fois sous l’eau si je devais le faire ? Ou est-ce que je  vais paniquer  une fois sous l’eau ?

Le matin venu une fois à bord du bateau qui nous amène près des iles qui délimitent la baie de Punta Pérula et la mer, Gilles demande au conducteur du bateau d’aller tout doucement pour minimiser le bruit du moteur, question de nous faire son briefing. On révise les signes et à date je me les rappels tous, sauf quand il descend sa main qu’il tient verticale les doigts collés en faisant des mouvements courbes de gauche à droite. On est quatre et personne ne le sait alors je me sens mieux. C’est le signe si on voit une sirène nous dit-il en riant. Gilles est comme ça il glisse toujours  une petite blague ici et là question de rendre le tout amusant.

Une fois rendu au site de la première plongée, Gilles me regarde et me dit de me préparer, je serai le premier à sauter à l’eau et on écoute religieusement ses instructions. ‘’On fait comme dans les films, vous vous assoyez sur le bord du bateau, vous mettez la main droite sur votre masque et votre respirateur, la main gauche contre votre veste, je fais le compte de trois et vous vous laisser aller’’. Cool que je me dis, j’ai vu ça tellement de fois à la télé et maintenant je vais le faire pour vrai. Gilles termine de m’installer l’équipement, me demande de gonfler ma veste et encore une fois ne pouvant s’empêcher de faire une blague il me dit que je vais être l’appât, ‘’si rien ne t’arrive on va te suivre, au compte de trois, deux, un, zéro et au revoir’’.

Me voilà dans l’eau et curieusement je flotte comme je n’ai jamais flotté avant, aucun effort à faire je me laisse bercer dans les vagues en flottant sur le dos en me disant que même si l’excursion devait se terminer maintenant j’en aurai eu pour mon argent.
Une fois tout le monde à l’eau Gilles nous demande à moi et à James de rester en surface le temps de descendre les deux autres personnes. Quelques minutes se passent et Gilles refait surface, ‘’à votre tour messieurs’’. James y va en premier, je suis de près, je dégonfle ma veste et je perds ma flottabilité, je m’enfonce doucement, un peu trop doucement au gout de Gilles, il me demande de laissé la corde et de descendre plus bas, je lui fais signe que même après avoir tenté d’équilibrer la pression dans mes oreilles je sens toujours une pression, il me remonte un peu, me fait signe de rééquilibrer la pression en me pinçant le nez ce qui semble cette fois fonctionner. On refait la manœuvre à deux ou trois reprises avant d'atteindre le fond.

Je suis à vingt-cinq pieds sous l’eau et je respire sans effort, aucune peur ou crainte je suis d’un calme qui me surprend moi-même. On suit les consignes et on reste en groupe, Gilles s’arrête de temps à autre pour nous montrer des coquillages ou des poissons. On finit la première plongée en traversant deux murs de roche, un peu comme un canyon sous-marin.
‘’On est resté cinquante-trois minutes sous l’eau’’ nous dis Gilles quand on refait surface, impossible que je me dis. Mais après y avoir repensé le temps semble s’arrêter  quand on est sous l’eau donc s’est bien possible.

On embarque dans le bateau et on se déplace vers un autre site, cette fois trente pieds de profondeur, James fait l’appât puis on saute tous. Encore de la difficulté à équaliser la pression dans mes oreilles mais j’y arrive. Cette fois je me rends contre que j’ai moins à me soucier de oû est le respirateur de secours, oû est l’indicateur de pression d’air etc, et que je peux encore mieux apprécier l’expérience que je suis en train de vivre. Un banc de poisson passe très près et ne semble pas du tout préoccupé par notre présence, il y en a partout. Un beau spectacle de voir la lumière qui reflète sur eux et les fait briller. Cette fois une heure et une minute sous l’eau, la montre de Gilles comme témoin.

Ni moi ni James n’avons eu la réaction de se précipiter pour aller s’acheter de l’équipement de plongée au retour de notre excursion, mais tous les deux nous étions très contents d’avoir fait l’expérience.

Nous avons terminé cette belle journée par un bon repas au Jazz café tenu par Gilles et son épouse. Gilles excelle en plongée et il est aussi très bon serveur. Il fait un excellent duo avec sa conjointe qui elle cuisine très bien, les deux pizzas croute mince étaient succulentes. Le Jazz café est ouvert tous les jours sauf le lundi, ils sont ouverts pour les déjeuners et les soupers. Vous mangerez très bien pour environ 10$ par personne. Pour ceux qui seraient intéressés voici le lien pour visiter le site web de Gilles.








lundi 3 février 2014

Se mêler aux très riches pour quelques heures.

Il y a des choses dans la vie qu'on ne planifie pas ou qu’on ne penserait jamais faire ou voir un jour, dans mon cas je n'avait jamais mis cette activité dans ma ''to do list'' c'est à dire assister à un match de polo. Ce n’est pas banal, c’est le sport des rois. J'ai voyagé et rencontré beaucoup de monde et de mémoire je ne me rappelle pas que quelqu'un m’ai dit un jour ‘’mon sport préféré est le polo et je joue régulièrement’’, alors assister à un match est quelque chose de spéciale, mais le plus beau c'est que c'était gratis.

Un immense terrain dix fois la grandeur d'un terrain de football, huit chevaux avec leurs cavaliers se ruent sur une balle juste un peu plus grosse qu’une balle de baseball. Les maillets comme vous pouvez le voir sur les photos sont pas si gros que ça. Au golf la balle est petite mais au moins t’est pas assis sur un cheval au galop. Pour le reste, les règlements sont pour moi toujours un peu flou, une ligne imaginaire qui se déplace avec la balle semble être la base autour duquel les fautes ou pénalités sont appelés et le jeu arrêté. Chaque cavalier fait un changement de cheval trois fois par partie, en gros c’est ce que j’ai retenu.
Si ça vous tente de vous équiper il vous faut :

                -24 chevaux
                -Un terrain immense
                -Une Zamboni à gazon
                - Sept autres participants qui savent monter à cheval
                -Huit maillets et une balle


Je pense bien que je vais continuer à trainer mes boules de pétanque dans le coffre de mon jeep, pas aussi excitant mais pas mal moins encombrant que 24 chevaux...