Quand j’ai énuméré à mon fils James ce qu’il y avait à faire
aux deux endroits proposés pour ses 10 jours de vacances au Mexique il a choisi
Punta Perula à cause de la possibilité de faire de la plongée sous-marine.
Quelques jours après son arrivée nous sommes allés voir
Gilles, plongeur d’expérience qui tient
un petit commerce d’enseignement et d’excursion de plongée. On prend
arrangement et le lendemain on fait notre initiation en piscine question se s’acclimater
à cet attirail de boyaux, de réservoirs et de régulateur. On apprend les signes
de base, quoi faire en cas de panne d’air etc.Trois jours plus tard on fera la
sortie en mer, au menu deux plongées.
La nuit avant la plongée, la vraie en mer j’avais une certaine
appréhension et je me questionnais sur certains points comme : est-ce que
je vais me rappeler des signes ? Est-ce que je vais être capable d’enlever l’eau
de mon masque une fois sous l’eau si je devais le faire ? Ou est-ce que je vais paniquer une fois sous l’eau ?
Le matin venu une fois à bord du bateau qui nous amène près
des iles qui délimitent la baie de Punta Pérula et la mer, Gilles demande au
conducteur du bateau d’aller tout doucement pour minimiser le bruit du moteur,
question de nous faire son briefing. On révise les signes et à date je me les
rappels tous, sauf quand il descend sa main qu’il tient verticale les doigts collés
en faisant des mouvements courbes de gauche à droite. On est quatre et personne
ne le sait alors je me sens mieux. C’est le signe si on voit une sirène nous dit-il
en riant. Gilles est comme ça il glisse toujours une petite blague ici et là question de rendre
le tout amusant.
Une fois rendu au site de la première plongée, Gilles me
regarde et me dit de me préparer, je serai le premier à sauter à l’eau et on
écoute religieusement ses instructions. ‘’On fait comme dans les films, vous
vous assoyez sur le bord du bateau, vous mettez la main droite sur votre masque
et votre respirateur, la main gauche contre votre veste, je fais le compte de
trois et vous vous laisser aller’’. Cool que je me dis, j’ai vu ça tellement de
fois à la télé et maintenant je vais le faire pour vrai. Gilles termine de m’installer
l’équipement, me demande de gonfler ma veste et encore une fois ne pouvant s’empêcher
de faire une blague il me dit que je vais être l’appât, ‘’si rien ne t’arrive
on va te suivre, au compte de trois, deux, un, zéro et au revoir’’.
Me voilà dans l’eau et curieusement je flotte comme je n’ai jamais
flotté avant, aucun effort à faire je me laisse bercer dans les vagues en
flottant sur le dos en me disant que même si l’excursion devait se terminer
maintenant j’en aurai eu pour mon argent.
Une fois tout le monde à l’eau Gilles nous demande à moi et
à James de rester en surface le temps de descendre les deux autres personnes.
Quelques minutes se passent et Gilles refait surface, ‘’à votre tour messieurs’’.
James y va en premier, je suis de près, je dégonfle ma veste et je perds ma flottabilité,
je m’enfonce doucement, un peu trop doucement au gout de Gilles, il me demande
de laissé la corde et de descendre plus bas, je lui fais signe que même après
avoir tenté d’équilibrer la pression dans mes oreilles je sens toujours une
pression, il me remonte un peu, me fait signe de rééquilibrer la pression en me
pinçant le nez ce qui semble cette fois fonctionner. On refait la manœuvre à
deux ou trois reprises avant d'atteindre le fond.
Je suis à vingt-cinq pieds sous l’eau et je respire sans
effort, aucune peur ou crainte je suis d’un calme qui me surprend moi-même. On suit
les consignes et on reste en groupe, Gilles s’arrête de temps à autre pour nous
montrer des coquillages ou des poissons. On finit la première plongée en
traversant deux murs de roche, un peu comme un canyon sous-marin.
‘’On est resté cinquante-trois minutes sous l’eau’’ nous dis
Gilles quand on refait surface, impossible que je me dis. Mais après y avoir
repensé le temps semble s’arrêter quand
on est sous l’eau donc s’est bien possible.
On embarque dans le bateau et on se déplace vers un autre
site, cette fois trente pieds de profondeur, James fait l’appât puis on saute
tous. Encore de la difficulté à équaliser la pression dans mes oreilles mais j’y
arrive. Cette fois je me rends contre que j’ai moins à me soucier de oû est le
respirateur de secours, oû est l’indicateur de pression d’air etc, et que je peux
encore mieux apprécier l’expérience que je suis en train de vivre. Un banc de
poisson passe très près et ne semble pas du tout préoccupé par notre présence,
il y en a partout. Un beau spectacle de voir la lumière qui reflète sur eux et
les fait briller. Cette fois une heure et une minute sous l’eau, la montre de
Gilles comme témoin.
Ni moi ni James n’avons eu la réaction de se précipiter pour
aller s’acheter de l’équipement de plongée au retour de notre excursion, mais tous
les deux nous étions très contents d’avoir fait l’expérience.
Nous avons terminé cette belle journée par un bon repas au
Jazz café tenu par Gilles et son épouse. Gilles excelle en plongée et il est
aussi très bon serveur. Il fait un excellent duo avec sa conjointe qui elle
cuisine très bien, les deux pizzas croute mince étaient succulentes. Le Jazz
café est ouvert tous les jours sauf le lundi, ils sont ouverts pour les déjeuners
et les soupers. Vous mangerez très bien pour environ 10$ par personne. Pour
ceux qui seraient intéressés voici le lien pour visiter le site web de Gilles.

J'ai pris de le temps de lire tous vos posts et vous êtes bien rigolos! Bonne fin d'hiver au chaud! Un jour, un jour j'espère vraiment le Mexique pour nous aussi!
RépondreEffacerBeaucoup de gens sont nerveux de traverser au Mexique, nous ca fait 3 hivers et il ne nous est rien arrivés, et en aucun temps nous nous sommes sentis en danger. Les Mexicains sont des gens très accueillants et prêt à vous aider quand vous en avez besoin.
EffacerN'écoutez pas les cancans qui circulent, la plupart des histoires sont véhiculés par des gens qui n'ont jamais mis les pieds au Mexique.
La température est tellement belle que je me demande pourquoi il n'y a pas plus de VR sur les routes mexicaines.