mercredi 30 octobre 2013

Elle réalise son rêve.


Quand il s’agit de ce que je ressens j’ai de la facilité à m’exprimer, quand il s’agit de ce que les autres ressentent j’ai un peu plus de difficulté à l’écrire. Je vais faire de mon mieux, mais quand je me remémore les Has!, les wows! Les Yahoos!  ça aide à me mettre dans la peau de la madame. 
Vous auriez du être  assis à côté d’elle tous ces milles sur la route en direction de Magnolia Beach ou tout ce qu’elle trouvait à dire ‘’ je vais le pogner mon requin, je te le dit je vais le pogner’’. Dans ma tête je me dis si ça lui fait plaisir pourquoi lui enlever ses illusions…Après tout ça coute quoi de rêver?
Installé depuis samedi midi à Magnolia Beach ou la pêche est le passe-temps de prédilection et autre que l’arrivée de Diane et Marcel hier il n’y avait pas eu grand-chose d’existant dans la vie de la madame, mais ça allait changer.
Aujourd’hui Sandra et Diane se sont mises avec beaucoup d’énergie à la recherche de la prise de rêve. Il est quatre heures et à date quelques barbottes, deux ou trois petites perchaudes, un poisson blanc dont je ne peux vous dire le nom sont le tableau de chasse. En farce bien sûr on nous cri à moi et Marcel de nous grouiller et d’aller chercher des crevettes. les mesdames n’entendent pas à rire, ils n’ont plus d’appât. Le dépanneur à trois minutes de la plage as toujours des crevettes dans son congélateur,  quatre dollars et cinquante cents plus tard on est de retour.




S’agit-il de l’odeur des crevettes fraîchement décongelées ou s’agit-il tout simplement de l’heure du lunch pour les poissons qui font de la baie de Matagorda leur endroit de chasse. Peu importe le rêve de ma pêcheuse et de son apprenti (Diane n’avait pas pêché depuis qu’elle était toute petite) est sur le point de se réaliser. Les cannes à pêche frétillent et plient et des poissons dignes de faire des appâts alléchant pour le requin rêvé s’accumulent. Il ne faut pas plus de une demi-heure pour que cette fois la canne à pêche de Sandra fasse une courbette qui annonce toute une touche. Avec un peu d’aide on sort le requin dont la madame parle depuis des jours. Elle est satisfaite mais pas à 100% car elle me répète que j’ai fait le plus gros du travail (à sa demande). Sachant que je devrais me taper le travail d’arranger la prise je convainc Sandra que le ‘’catch and release’’ et bien plus satisfaisant. On prend la photo d’usage et on remet la bibite à l’eau.

Je l’ai échappé belle je me dis en allant me chercher une bière froide, à peine la première gorgée avalée les cris repartent de plus belle, ta canne, ta canne crie Sandra à Diane. Elle s’y met, elle travaille fort, ça saute à 50 pied du rivage, pas clair encore à quoi on fait face, mais ça s’annonce d’une belle grosseur. Et oui encore un requin, le débat repart, on le garde, on le remet à l’eau. Cette fois ils ont le dessus, on le garde. Je me dis pas de presse il y a des dents après ça, attendons que les mouvements de queue cessent avant de mettre le couteau proche de la bête. J’en ai débité des bibites dans ma vie mais c’est mon premier requin à vie, alors jouons de prudence.

 Pendant que on attend la fin prochaine de notre requin numéro deux, ça repart de plus belle avec encore un ‘’’’ta canne ta canne, cette fois c’est Diane qui s’époumone pour dire à Sandra que sa canne est pliée en pas pour rire. Elle fait ni un ni deux et empoigne la canne, donne le bon swing pour accrocher le poisson de la bonne façon. Un gros, un gros qu’elle crie, cette fois son estime de soi est en jeu, pas question d’accepter de l’aide, ‘’je le sort par moi-même’’ elle nous crie.

La photo témoigne de l’issue du combat, il y a deux ziploc remplis de darnes de requins dans le frigo. On vous fait un compte rendu de ce que ça goûte dans un article à venir.

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