Quand il s’agit de ce que je ressens j’ai de la facilité à
m’exprimer, quand il s’agit de ce que les autres ressentent j’ai un peu plus de
difficulté à l’écrire. Je vais faire de mon mieux, mais quand je me remémore
les Has!, les wows! Les Yahoos! ça aide
à me mettre dans la peau de la madame.
Vous auriez du être
assis à côté d’elle tous ces milles sur la route en direction de
Magnolia Beach ou tout ce qu’elle trouvait à dire ‘’ je vais le pogner mon
requin, je te le dit je vais le pogner’’. Dans ma tête je me dis si ça lui fait
plaisir pourquoi lui enlever ses illusions…Après tout ça coute quoi de rêver?
Installé depuis samedi midi à Magnolia Beach ou la pêche est
le passe-temps de prédilection et autre que l’arrivée de Diane et Marcel hier
il n’y avait pas eu grand-chose d’existant dans la vie de la madame, mais ça
allait changer.
Aujourd’hui Sandra et Diane se sont mises avec beaucoup
d’énergie à la recherche de la prise de rêve. Il est quatre heures et à date
quelques barbottes, deux ou trois petites perchaudes, un poisson blanc dont je
ne peux vous dire le nom sont le tableau de chasse. En farce bien sûr on nous
cri à moi et Marcel de nous grouiller et d’aller chercher des crevettes. les mesdames
n’entendent pas à rire, ils n’ont plus d’appât. Le dépanneur à trois minutes de
la plage as toujours des crevettes dans son congélateur, quatre dollars et cinquante cents plus tard
on est de retour.
Je l’ai échappé belle je me dis en allant me chercher une bière
froide, à peine la première gorgée avalée les cris repartent de plus belle, ta
canne, ta canne crie Sandra à Diane. Elle s’y met, elle travaille fort, ça saute
à 50 pied du rivage, pas clair encore à quoi on fait face, mais ça s’annonce
d’une belle grosseur. Et oui encore un requin, le débat repart, on le garde, on
le remet à l’eau. Cette fois ils ont le dessus, on le garde. Je me dis pas de
presse il y a des dents après ça, attendons que les mouvements de queue cessent
avant de mettre le couteau proche de la bête. J’en ai débité des bibites dans
ma vie mais c’est mon premier requin à vie, alors jouons de prudence.
Pendant que on attend
la fin prochaine de notre requin numéro deux, ça repart de plus belle avec
encore un ‘’’’ta canne ta canne, cette fois c’est Diane qui s’époumone pour
dire à Sandra que sa canne est pliée en pas pour rire. Elle fait ni un ni deux
et empoigne la canne, donne le bon swing pour accrocher le poisson de la bonne façon.
Un gros, un gros qu’elle crie, cette fois son estime de soi est en jeu, pas
question d’accepter de l’aide, ‘’je le sort par moi-même’’ elle nous crie.
La photo témoigne de l’issue du combat, il y a deux ziploc
remplis de darnes de requins dans le frigo. On vous fait un compte rendu de ce
que ça goûte dans un article à venir.
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