Cet après midi on est allés sur un des crevetiers qui sont ancrés depuis quelques jours en face de la plage.
Mon ami Aldo m'a dit hier que les pêcheurs acceptent de vendre directement leurs crevettes à ceux qui se présente à leur bateau.
Accompagné de mon acolyte Michel et de Ronaldo on se dirige en lancha vers le crevetier. De loin ces bateaux semblent tout rouillés et délabrés, mais une fois sur le pont on a un regard différent. Ça sent le poisson mais ça semble en bon état.
Ronaldo qui est Mexicain prend les commandes de la négociation. Il lui demande de voir les crevettes, un des deux membres d'équipage qui se trouve sur le pont ouvre la trappe pour descendre dans la calle. On peut voir le système de tubulure gelé sur lequel repose les prises. Il revient sur le pont avec un sac de crevettes, des belles grosses crevettes. Il suspend le sac sur la balance, avant même qu'il annonce la quantité, je lui dit ''siete kilos'' il me regarde et me dit '' Buna vista''. J'aime vu juste, il y a 7 kilos de crevettes. Pas suffisant, on est venus pour 10 kilos... Il retourne à la calle mais cette fois avec un sac contenant des crevettes avec tête, no m'as son Cabeza (j'en si plus sans tête) Ok complète avec des crevettes avec tête. On repart avec notre 10 kilos, Ronaldo lui en prend 7 kilos.
J'aime préparé un demi kilo ce soir avec oignons et ail, je n'ai jamais mangé de crevettes aussi bonne.
Plus frais que ça tu meurs!
lundi 20 novembre 2017
mercredi 8 novembre 2017
8 Ans déjà !
J'avais commencé ce blog en novembre 2009, sans trop savoir où ça me mènerai. On est maintenant 8 ans plus tard et je suis à écrire cet article assis confortablement sous la palapa du camping de Pérula, que le temps passe vite!
Bien que nous continuerons de voyager et de visiter le Mexique nous le ferons maintenant de façon différente. Stationnaire à Pérula on continuera comme par les années passés à faire des excursions de 4 roues, et probablement des sorties en auto pour quelques jours.
Sur notre liste de choses à voir il y a le sanctuaire de papillons Monarque, le centro de Guadalajara, et assister à une partie de soccer de Chivas pour sentir l'atmosphère qui règne quand 40,000 supporteurs se manifeste bruyamment pour encourager leur équipe.
Comme nous venons à peine d'arriver, on se dit que nous avons tout notre temps pour planifier nos sorties. Entre temps on va vendredi a Puerto Vallarta pour finaliser notre demande de résidence temporaire. Je vous tiendrai au courant de nos démarches et je vous donnerai aussi les détails pour ceux que ça intéresserai.
Bien que nous continuerons de voyager et de visiter le Mexique nous le ferons maintenant de façon différente. Stationnaire à Pérula on continuera comme par les années passés à faire des excursions de 4 roues, et probablement des sorties en auto pour quelques jours.
Sur notre liste de choses à voir il y a le sanctuaire de papillons Monarque, le centro de Guadalajara, et assister à une partie de soccer de Chivas pour sentir l'atmosphère qui règne quand 40,000 supporteurs se manifeste bruyamment pour encourager leur équipe.
Comme nous venons à peine d'arriver, on se dit que nous avons tout notre temps pour planifier nos sorties. Entre temps on va vendredi a Puerto Vallarta pour finaliser notre demande de résidence temporaire. Je vous tiendrai au courant de nos démarches et je vous donnerai aussi les détails pour ceux que ça intéresserai.
lundi 13 mars 2017
Les affaires roulent à nouveau pour Irma
Irma
vend des ananas à la playa aidé de sa petite fille Guadalupe. Chaque fin de semaine
ou chaque fois qu'il y a suffisamment de touristes sur la plage, elle pousse sa charrette
sur près de un kilomètre de sa maison jusqu'au bout de la plage. Ses ananas sont de petites
œuvres d'art, garnies de concombre de jicama, saupoudrés d’assaisonnements et accompagnés une touche de grenadine.
Irma et
sa famille vivent simplement dans un maison de fortune à l'arrière du village.
Fabriqué avec des matériaux recyclés ça ressemble plus à un abri qu'à une
maison. Il est bien évident que pour elle et son mari Roberto, cueilleur de
coco, ils travaillent pour survivre et chaque sou compte.
Il y une
semaine les affaires se sont arrêtés net pour Irma, les roues de sa charrette
corrodées par l'air salin de la mer avaient rendus l'âme.Les remplacer était une dépense que leur
budget ne permet pas. Avec la semaine sainte qui approche et pendant laquelle il y
a la plus grande affluence de l'année, on voyait l'urgence de remettre la
charrette de Irma fonctionnelle.
Le lundi
après l'ouverture de l'atelier de réparation de bicyclette du village, on est allés Sandra
et moi s'informés du coût de deux roues, ils n'ont pas de roues de 26 pouces
usagées, les neuves se vendent 800 pesos par paire. On décident de les acheter
en se disant que des amis pourraient peut être nous aider à payer la facture.
Je me
dirige chez Irma pour installer les roues, une fois installées les roues sont
croches une va vers la droite l'autre vers la gauche. Les supports des roues
ont besoin d'un alignement, un tuyau trouvé sur place fera l'affaire. Je
démonte les roues et je remets les supports droits.
Pendant
ce temps Sandra fait le tour pour trouver des donateurs pour partager le coût
d'achats des roues.
Hier
dimanche Irma fesait sa première sortie sur la plage avec ses nouvelles roues.
Merci à
nos amis Denis et Louis Leclerc, Mike et un de ses ami qui ont généreusement donnés.
lundi 20 février 2017
Talpa
Les 31 Janvier 1 et 2 Février dernier, Sandra et moi accompagné par un couple d'ami avons fait le voyage en 4 roues de Pérula à Talpa. Entre sept et huit heures sont nécessaire pour parcourir les 170 km principalement en montagne et sur chemin de terre. On avait choisi d'y aller sur semaine pour éviter la cohue de la fin de semaine car Talpa est un endroit très touristique. La basilique de Talpa est très visité par les Mexicains qui ont la ferveur religieuse assez développé.
Départ le premier jour de Pérula à 8.30, on s'arrête brièvement à Zapotan ou la vraie ''trail'' commence. Le tracé que javait préparé est fidèle à la réalité, on tourne au bon endroit et se retrouve à Llano Grande pour le lunch avec une demi heure de retard sur ce qu'on avait prévu, pas si pire à date!
On mange des quasadillas qui sont délicieuse, à ce qui nous semble le seul restaurant de la place. Une belle assiette avec deux quasadillas généreuses pour à peine trois dollars.
De Llano Grande à Talpa on traverse quelques villages la route est belle mais on sent qu'on monte lentement mais sûrement. La dernière portion est une succession de virage en épingle, dans des montés très abruptes. Pour ceux qui descendent freins en mauvais état s'abstenir! Les virages sont si fréquent que l'assistance électrique à la conduite surchauffe.
On arrive comme prévu vers quatre heure trente à Talpa, à l'entrée du village il y a des kiosques et beaucoup de monde, beaucoup, beaucoup de monde!
J'aurai dû consulter le calandrer religieux avant le voyage, j'aurai vu que, du deux au cinq de février ils célèbrent la Virgen del Rosario. Pour vous donner une idée c'est comme si sans le savoir vous vous diriger vers St-Anne de Beaupré le 26 Juillet sans réservations d’hôtel, bonne chance!
On fait une dizaine d’hôtels avant d'en trouver une qui a deux chambre de libre, mais pour un soir seulement. On prend pas de chance et on prend ce qui reste car le temps file. Je trouve sur Hotel.com pour le lendemain deux chambres à Mascota qui est situé à 25 km de Talpa. Au moins on couchera pas dehors.
Après la douche pour enlever la poussière on prend la direction du centro pour aller voir la foule, il y a du monde partout mais c'est calme et ça circule bien. Des dizaines de kiosques et fabriques de bonbon. La spécialité locale est le rouleau au fruit de guava, on mélange une purée de fruit avec du sucre que l'on fait chauffer dans des marmites de cuivre qui tournent avec un angle d'environ trente degrés, ça fait une pâte épaisse que l'on étend sur une grande planche de huit à dix pieds de long par douze pouces de large. Le tout repose pour une journée le temps de refroidir. On coupe des carrées de la pâte pour les rouler en forme de cylindre, une fois tremper dans le sucre et envelopper dans une pellicule plastique ils se retrouvent en pile sur les kiosques qui sont partout dans le village.
Il y a le café qui est aussi populaire, on en a acheté et il est délicieux, on a été en mesure de voir sur notre route les grains de café étalés à sécher sur de grande plate forme de ciment.
Une fois notre souper terminé on se dirige vers la plaza ou la foule qui était plus tôt tranquille est maintenant plus animé et ce qu'on voit n'a rien à voir avec la religion. Les jeunes s'attroupent autour d'un groupe de musicien qui jouent de la musique entraînante et ça danse coller coller. Au centre quelques bouteilles de boisson fortes et de la bière, pas d'eau bénite!
La musique est forte et à moins d'être juste à coté d'un groupe de musicien vous ne pouver pas bien entendre ce qu'ils sont en train de jouer. Il y a sept ou huit groupe qui jouent tous en même temps mais des chansons différentes. Une énorme cacophonie.
On se réveille le lendemain au son des pétards, qui dit fête Mexicaine dit pétards, qui dit fête religieuse Mexicaine dit gros pétards. On les voit montés haut dans le ciel et quand ils explosent ça résonne fort dans l'enceinte de béton ou nous sommes. Les tubes de carton ont trois pieds de haut, comme un rocket ça part et en moins de deux secondes ça pète en faisant du bruit.
Le matin de la deuxième journée on part pour Mascota, il y a une route qui fait le tour de la laguna Conrinchis, une belle foret de pins borde le lac. On arrive au bout du chemin et il y a une marina avec quelques restaurants. On est assis en face du quai ou il y a un ponton et un voilier amarrer. C'est la dernière chose que je m'attendait à voir, un voilier, quand tu fait huit heures de route à travers les montagnes.
L’hôtel à Mascota est très bien, on est sur une ferme, les chambres sont confortable, le personnel est gentil et souriant. Pour souper une excellente pizza au café Napoles au centro. Spécialités italiennes sur le menu, pâtisseries et gâteaux et un délicieux café.
Le jour du retour on fait un arrêt au bosquet d'érable, situé près de Talpa. La seul concentration d'érable au Mexique et dans toute l'Amérique latine s'y trouve. On fait la route en 4 roues, on arrive au stationnement et il y a des indication pour un sentier. On y fait quelques minutes de marche mais on n’aperçoit pas d'érable! Le chemin de retour est long et on ne peut pas se permettre de prendre trop de retard car il n'est pas question de faire de la route en montagne le soir venu et il n'y a pas d’accommodation pour coucher entre Talpa et Perula, alors voir les érables Mexicains ce sera pour la prochaine visite.
Le chemin de retour se passe bien, on essai la deuxième option de traversée de la rivière à Los Lindos. Il y a un pont suspendus pour les piétons, mais les véhicules doivent emprunter la route baliser de roches à travers la rivière.
Arrivée à Perula après trois jours à voir des villages que peu de touriste on la chance de voir, la tête remplie de beau paysage.
vendredi 13 janvier 2017
A quand la salsa verde équitable
On
a tous un jour vu une publicité, ou même bu un café dis équitable.
Équitable parce que les gens qui cultivent et récoltent le café
reçoivent leur juste part. Aujourd'hui les tomates vertes que j'ai
vues et qui étaient destinés à une usine de Guadalajara qui
fabrique de la salsa verde, n'avaient rien d'équitable. Seulement la
compagnie qui fabriquent la salsa et le fermier propriétaire du
champ vont se mettre de l'argent dans les poches. Les familles qui
travaillaient à récolter les tomates ne pourront eux, que survivre,
ça me fâche et me dérange.
C’est
probablement pourquoi à quatre heure et demi du matin je me suis
levé pour écrire sur le sujet. Je tourne dans mon lit depuis une
heure, je repense a cet après-midi et au quelques autres fois, ou
moi et Sandra se sont rendus aux champs pour aider Stephy et David,
qui ont comme mission d'aider les autres.
Ils
n'ont pas trente ans, parents de trois enfants et travailleurs
autonome. Stephy fait de la photographie, mariage etc. David organise
des activités pour enfants dans les hôtels style tout inclus de
Puerto Vallarta.
Le
reste du temps ils s'occupent d'apporter un peu de bonheur, de la
nourriture et des items essentiels comme des couches de bébé, des
vêtements, des couvertures à des gens dans le besoin. Ils ont
choisi de s'occuper plus particulièrement de familles nomades qui se
déplacent au Mexique en suivant les cultures pour faire les
récoltes.
Ce
qui me garde éveiller ce n'est pas ce que j'ai vu qui me trouble à
ce point, mais le pourquoi. Pourquoi de nos jours cette pauvreté
extrême existe toujours, pourquoi des fermiers Mexicains qui eux se
tirent bien d'affaire exploite cette situation à leur avantage.
Vous
savez tous que les fermiers au Québec et ailleurs au Canada engagent
chaque année des travailleurs Mexicains. Il y a le manque de main
d’œuvre qui justifie la situation mais aussi le fait que le
travail est difficile et peu attrayant vu le salaire payé. À ne pas
oublier dans l'équation, la productivité de ces travailleurs
Mexicains, nettement supérieur à nos travailleurs Canadiens.
Jusque
là j'en suis certain vous vous dites : ''Les fermiers les
payent bien, ils doivent leur fournir un minimum pour le logement,
ils sont couvert par l'assurance maladie pendant leur séjour au
Canada etc. Pour les Mexicains c'est une façon de gagner de l'argent
et d'améliorer leur sort''.
Je
suis d'accord à 100%, tout le monde y trouve son compte. Comme
preuve je me suis fait demandé plusieurs fois par des ouvriers
Mexicains, qu'est ce qu'il faut faire pour aller travailler au
Canada? Pour votre information tout le processus de recrutement se
fait via les deux agences du gouvernement Canadien et Mexicain, les
candidats doivent être âgés entre 22 et 45 ans.
La
situation ici est tout autre, ces familles de travailleurs ne
disposent même pas du minimum, même s'ils travaillent de façon
acharné 10 heures ou plus par jour, une famille de cinq ou six, ne
gagne que 100 pesos net par jour. Ça veut dire moins de 7$, à peine
1$ par personne par jour. Tout ce que tu peut acheter ici pour 1$
c'est un paquet de tortillas.
Si
le coté financier s'explique facilement car les chiffres sont
faciles à comprendre, il en va tout autrement pour expliquer ce que
vivent ces familles. Je vais essayer de vous faire visualiser la
situation.
Ils
se déplacent constamment, ils n'ont donc pas d'attache ni de
résidence fixe, les enfants ne vont pas à l'école, ils ne savent
ni lire ni écrire. Ils s’accommodent de petits appartements ou de
maisons désaffectés pour se loger. Les enfants doivent travailler
et sont mis à contribution très jeunes, à quatre ou cinq ans on
t’apprend comment ça se ramasse des tomates! Les plus petits
attendent en jouant avec une branche de bois ou un bouteille vide.
Une des filles se charge des bébés, le jour de notre visite au
champ de tomate il y avait deux bébés d'environ 2 mois qui étaient
pris en charge par une fillette qui devait avoir cinq ou six ans. Ils
sont assis par terre dans la poussière, les plus chanceux sur un
morceau de carton. Ceux qui ont un an ou deux sont fesse à l'air,
ils ne portent des pantalons que quand ils sont propres, car faire du
lavage c'est compliqué quand t'a pas d'eau.
Je
pourrait bien vous décrire la saleté sur leur visage, les
sécrétions qui leur pendent au bout du nez, les infections qu'on
voit dans leur yeux, mais ce serait un peu long et compliqué. Allez
plutôt voir les photos sur le site de Stephy et David.
Et
si le cœur vous en dit et que vous voulez aider un peu en faisant un
don, aller sur leur page Facebook à l'adresse suivante :
Brighter Future Building Communities
Et
croyez moi sur parole 100% des dons sont utilisés pour améliorer
les conditions de vie des ces familles qui sont à mon avis traiter
de façon INÉQUITABLE.
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