mardi 10 mars 2015

Guanajuato




5 mars 2015, visite de Guanajuato, reconnue comme une des villes du patrimoine mondiale. Nous sommes partis du camping Bugamville RV Park situé à 20 minutes en autobus du centro de Guanajuato, on prend l’autobus juste en face du camping. Comme d’habitude l’efficacité des autobus Mexicaines ne se dément pas, on attend un gros cinq minutes!  
On traverse quelques tunnels pour se mettre dans l’ambiance de cette ville qui en est remplis. Un fois au centro, on se met à la recherche d’un tour de ville pour pouvoir visiter les endroits importants. La ville est tellement escarpé et il est extrêmement difficile de s’y retrouvé que de tenter de faire la visite par nos propre moyen nous aurai pris une éternité. Au kiosque touristique un homme avec une chemise au couleur officiel avec une inscription guide touristique nous approche et nous parle en Anglais, good on va pouvoir se comprendre. Il nous offre le tour de ville à 150 pesos (12$), on se retrouve à bord du confortable minibus cinq minutes plus tard.
On fait ce qui me semble être des détours, mais maintenant que j’ai fait le tour de cette ville il n’y a pas de chemin direct qui va d’un endroit à l’autre. Premier arrêt la maison des lamentations, ordinaire, je n’ai pas trop compris ce qu’était cette maison sauf qu’ils avaient l’air de gens bien tourmentés!  Deuxième visite le purgatoire, une exposition qui montre les outils et technique de torture utilisés pour convertir au Catholicisme même les plus réticents. Un autre dérapage de la religion…
La visite suivante se fait à la mine San Cayetano, on entre dans ce qui est un puit de mine désaffecté, on apprend comment était retiré le minerai, au tout début tout se faisait manuellement par des esclaves que les conquérants Espagnoles forçait à travailler 10 heures par jour avec comme seul compensation de la nourriture. Les esclaves vivaient rarement au-delà de 35 ans. Entre 1761 et 1810 période pendant laquelle il y a eu une certaine mécanisation la production de cette mine fournissait le 3/4 de la platine mondiale.
On descend par des rues qui sont à peine plus large que le minibus, on se retrouve sous terre et on fait le tour des principaux tunnels, GPS inutile car il ne capterai pas le signal satellite, mais tellement nécessaire si vous n’êtes pas familier avec ce labyrinthe. Ces tunnels furent construits pour sortir le minerai et l’acheminer hors de la ville. Comme le guide connait le chemin on refait surface et on se dirige vers le panoramica, chemin qui ceinture les hauteurs de Guanajuato. On fait un arrêt au mirador d’où on a une superbe vue de toute la ville, c’est à ce moment qu’on réalise que les maisons sont tous très colorées.  Dernier arrêt de notre minibus le musée des momies. Les scientifiques ne s’entendent pas sur le phénomène, les momies sont en fait des corps desséchés, l’expression la peau collé sur les os doit venir de là. Encore une fois rien de renversant mais tout à fait unique et pour 5$ par personne tant qu’à être sur place!  
Retour au centro et fin du tour de ville, on est allé casser la croute sur une terrasse au jardin de la union, un bistro d’inspiration Française attire notre attention, on a très bien mangé pour encore un prix très raisonnable.

Le retour au camping a été un peu plus compliqué, il y avait le jour suivant la course de rally en plein centre-ville et les préparatifs allaient bon train et plusieurs rues étaient fermées ou en court de fermeture, il nous a fallu passer par de petites ruelles pour rejoindre une rue restée ouverte au trafic. Pas grand monde à qui on posait la question semblait savoir ou on pourrait aller reprendre l’autobus, heureusement que les rues qui descendent sont ceux qui sortent de la ville. Finalement arriver au barrage qui détourne tout le trafic on se poste ou une série d’autobus sont arrêtés. Notre autobus pour la ‘’sauceda’’ arrive quelques minutes plus tard, trente de plus et nous étions de retour au camping.


Je me sens privilégié d’avoir pu visiter aujourd’hui un des joyaux du patrimoine mondial.

mercredi 4 mars 2015

Santa Clara Del Cobre



On est partis à pied ce matin du 3 mars pour aller prendre l’autobus en bordure de la route 120. Entre le camping et la route principale il y a une section de route de terre de un demi kilomètre. On aperçoit trois chevaux au trot accompagné d’un chien en notre direction, jusque-là rien d’anormal, sauf que suivant juste en arrière il y a au galop un taureau qui semble pressé. Je pointe le taureau au cavaliers, Sandra elle ne fait ni un ni deux, elle grimpe en une fraction de seconde la bute sur le bord de la route. Un des cavalier cris au chien quelque chose, le chien se met à la poursuite du taureau et tente de lui mordre les jarrets, ce fut suffisant pour détourner l’attention du taureau qui a continuer son chemin sans nous importuner.

Le voyage en bus de Patzcuaro à Santa Clara Del Cobre se fait en 30 minutes, on débarque à coté de la plaza. La visite se fait rapidement, les boutiques qui vendent des articles en cuivre se trouvent tout autour de la plaza, il y en a bien quelque unes à une ou deux rues de la plaza, mais ca se ressemble. À ne pas manquer, le musé du cuivre. On y expose des pièces qui ont gagnés des prix internationaux pour leur beauté et complexités. Certaines pièces sont faites sans aucunes soudures, les poignés et l’urne ne font qu’un. Il y a un atelier ou des artisans nous montrent le travail du cuivre. Plutôt tranquille le jour ou on est allés, seul un jeune coupait des pièces qui allaient devenir des boucles d’oreilles.     

On trouve de tout fait en cuivre, du bijou au lavabo et du bracelet à la baignoire, pour 200$ vous pouvez vous acheter une cloche de 6 pouces de diamètre, avec 1000$  une cloche digne d’une église, comme on n’a pas de clocher à garnir on s’est contentés de regarder.

Il n’y a plus de mine de cuivre en opération à Santa Clara, on s’est tourné vers le recyclage. Trois fonderies recyclent les fils, les tuyaux et tout autre article fait de cuivre pour les transformer en disques, feuilles et barres.  Pour ceux que ça intéresse, le cuivre en disque ou en feuille se vend sur place 130 pesos (12$) par kilo.


Rien de grandiose à Santa Clara Del Cobre, mais pour voir les œuvres d’art que les mains habiles des artisans fabriquent ça vaut la visite. Sur la même route le village avant Santa Clara est Opopeo, il y a plusieurs vendeurs le long de la route qui vous offrent de beaux meubles fait de pin, le ressource est abondante et encore une fois les artisans Mexicains font de belles pièces. 

Patzcuaro


Nous avons fait l’entrée dans Patzcuaro par la libré 14, très belle route par laquelle on peut voir apparaitre le lac et l’ile de Janitzio. Notre plan est de rester 4 ou 5 jours au camping El Pozo, qui est près de tout et qui est le seul des deux campings (connus) de Patzcuaro ou on peut entrer avec un véhicule de bonne taille. On arrive devant l’entrée et une chaine va de bord en bord de l’arche avec une affiche ‘’cerado’’ (fermée), je marche jusqu’à l’intérieur du camping et un homme s’approche, je lui demande pourquoi est-ce fermée, il ne me donne pas trop de détails mais m’explique qu’il n’y a pas d’électricité. J’en ai pas besoin, mais ça ne semble pas l’ébranler, il me dit que le propriétaire est mort, semble que mon chien l’est aussi!
Je tente la carte du gars mal pris, je lui explique que j’ai un bris sur mon motorisé (la vérité) et que j’ai besoin d’une place au moins pour la nuit. Il me dit que je dois aller à l’autre camping, la Villa Patzcuaro. J’avais lu les avertissements concernant ce camping, et que seulement les petits véhicules peuvent y entrer, je lui demande de s’avancer vers l’entrée et lui montre le motorisé et lui explique que je ne peux pas entrer à l’autre place. Je vois son visage s’adoucir et me dire que ce sera ok pour une nuit. Je ne prends pas de chance je lui dis toute suite que si j’ai besoin de pièces je pourrais avoir besoin de plus qu’une nuit, mais pas plus de trois. Il sourit et je peux à ce moment apercevoir ses dents couvert d’argent, je lui serre la main et lui demande combien, 150 pesos (12$) qu’il me dit, it’s a deal baby me dis-je dans ma tête. Je lui demande son nom, Roamn qu’il me répondit. Merci Ginette pour tes enseignements, il semble que j’en avais retenus quelque’ uns. (Ginette nous avait donnée des cours d’Espagnole à Perula).

Une fois installés, disons stationnés, on se prépare et on se dirige vers la route pour attendre l’autobus, efficacité des autobus Mexicaines moins d’une minute plus tard on est assis dans l’autobus pour le Centro. Pas nécessairement dans l’ordre car on est allés trois fois au centro, une fois de soir et deux fois de jour, voici notre visite de Patzcuaro.

Le Centro est d’aspiration Européenne, deux plazas forment les deux pôles d’attractions du centro, les terrains qui entourent la Basilique sont à voir aussi. Dans les descriptions que j’en avais lus on semblait départager les deux plazas par leur grandeur, la grandé et la chica, une supposément plus animée que l’autre, une supposément plus grande que l’autre. Mon opinion : les deux se ressemble sauf que les ‘’cossins’’ qu’on vend à la grandé sont plus cher et de meilleur qualité, les restaurants sont aussi plus haut de gamme plutôt que de la bouffe de rue. A la grandé on vous sert votre crème glacée avec un filet sur la bouche eu un chapeau, a la chica on te met tes tacos dans un plat en styromousse sans faire de cérémonies. On a mangé au restaurant italien Bugoli à la grandé et c’était excellent, 25$ pour les deux repas avec quelques cervesas. Durant la visite de jour qui était un dimanche il y avait foule partout dans le centro, beaucoup d’animation sur les deux plazas, on a pu voir des danceurs typique du Michoachan avec leur masques de la ‘’Noche del muertos’’ (la soirée des morts), une tradition depuis des siècles, chaque 1 et 2 novembre.
On est allés faire la visite de la basilique, on n’est pas des fans d’église mais c’est toujours impressionnant de voir la richesse que contiennent ces endroits.
Pour moi le coup de cœur est Janitzio, une ile au milieu du lac, on s’y rend en launcha, bateau taxi semblable à ceux des canaux à Venise, l’aller-retour coute 50 pesos. On paye notre billet et se dirige vers le quai d’embarquement, on nous pointe Carmela qui sera notre launcha pour la traversé. Jour de chance le prochain bateau à partir une fois le nôtre plein sera le Titanic, connaissant la fin de l’histoire Carmela me semble plus sûr!

On approche de l’ile, et je peux voir une mise en scène typiquement Mexicaine se mettre en place. Sept ou huit petite barques sont placés en forme de cercle, il s’agit de pêcheurs avec leur grands filets typique, ils font les mouvements de vas et viens dans l’eau. Carmela ralentie puis s’arrête, une des pêcheurs qui  a attrapé un poisson s’approche de nous et nous tend la boite pour la propina. (J’utiliserai le mot poisson quelques fois dans le texte, on fait référence à des menés qui font la moitié de la grosseur d’une crotte de fromage).
Il n’y a plus vraiment de pêche fait dans le lac, mais ils veulent conserver la tradition vivante en montrant au touriste de quoi était fait leur quotidien.
On débarque du bateau et on se dirige vers le sommet de l’ile sur lequel a été érigée une statue en honneur de José Maria Luis Morelos, l’initiateur de la révolution mexicaine qui a mené è la libération du Mexique des colonisateur Espagnols. La particularité de la statue est qu’on peut monter tout en haut, jusque dans la main, ce qu’on a fait. Ça monte à pic et s’est étroit mais ca vaut l’effort. Une murale tapisse les murs, elle explique l’histoire de l’indépendance Mexicaine.
La montée au sommet de l’ile se fait lentement, faut regarder ou on met les pieds, les marches sont irrégulières, il y foule et on nous met sous le nez les souvenirs, il y a chaque 10 pieds une madame avec une friteuse qui nous offre des menés pannés frits, une fois panés ils sont un peu plus gros mais pas suffisant pour me laisser tenter, Sandra elle y goute, pas de là à en acheter qu’elle me dit.
La visite se fait en une heure et demi environ, on s’assoit dans un des restaurant au haut de l’ile, on refait des forces avant de reprendre le chemin de la descente. On passe près du cimetière, de l’école et du point de réunion central qui est un espace de jeu de basketball bien aménagé avec des gradins qui peuvent recevoir quelques centaines de personnes.
On a fait la traversée de retour avec Carmela.
Ne voulant pas abuser de l’hospitalité de Roman au El Pozo et puisque nous savons maintenant qu’il y a un autre camping qui accepte les unités plus grandes on est allés s’installés au Rancho La Mesa. Facile à trouver si on vous donne les bonnes informations, ce ne fut pas notre cas, on nous avait dis que le camping se trouvait sur la route en direction de Santa Clara Del Cobre qui se trouve à environ 20 kilomètres, on sort de Patzcuaro et prend la route pour Santa Clara, pas de camping, on est pris dans la construction et on ne peut pas faire demi-tour. On s’informe au Pemex et deux personnes me disent que oui il y a un Rancho La Mesa mais c’est à Patzcuaro. Retour sur nos pas pour apercevoir l’affiche TOUTE DE SUITE À LA SORTIE DE PATZCUARO, une affiche à droite de la route montre deux flèches qui pointent vers la droite. La route semble étroite, un pont qui traverse l’autoroute doit être franchi, un peut serrer mais ca passe. On arrive devant des portes de métal fermées, au moins pas d’écriteau qui dit fermée. Je frappe, ca résonne comme un gros gong, pas de réponse, je trouve une ouverture dans une clôture et je cris au Mexicain qui travaillait, il vient nous ouvrir et on s’installe, autre que une caravane portée on est seul sur un camping qui peut contenir une trentaine d’unités. On y restera deux jours, un jour de repos et une journée de visite à Santa Clara Del Cobre. La vue est magnifique, on est tout en haut de Patzcuaro, on voit Janitzio. Un très beau restaurant est sur le site, malheureusement il ferme trop tôt, (6 pm). Des chevaux, des ânes broutent autour du motorisé, un enclos avec des autruches, des cannes et quelques chiens forment la ménagerie du Ranch. Les autobus sont à 5 minutes de marche. Ils semblent garder les portes toujours fermés, probablement pour empêcher les animaux de s’échapper, si vous venez au Ranco La Mesa, faite comme moi et faite sonner le gong!


Peuple aux barricades

Avis aux voyageurs en VR qui circulent sur la 200 entre Manzanillo et Lazero Cardenas et qui ont comme moi pris les informations du guide de Terry Church (Mexican Camping) le Centro Eco Turistico situé à Zapote de Tizupan près du kilomètre 102 est fermé mais accessible.

Je m’explique, les opérations de locations de casita, d’espace de camping et de restauration sont fermés, mais le site est toujours accessible. Les bâtiments portent des affiches du gouvernement de l’état du Michoacán marquant ‘’bâtiments sécurisés’’. À notre arrivée nous avons discutés avec deux Québécois qui avaient stationnés leur motorisés sur le site, ils nous disent que le gardien leur avait chargé 100 pesos (9$). Nous sommes allés le voir pour se faire dire que c’était à la dame qu’il fallait payé, on lui remet le 100 pesos et on s’installe.
Quinze minutes plus tard un pick-up avec des écritures sur les portes qui disaient  ‘’autoviligencia securidad’’ nous approche. Six hommes armés entre vingt et trente ans sont à bord, deux d’entre eux parlent bien l’Anglais (maudite chance), ils m’expliquent que le site qui avait été construit par le gouvernement Fédéral Mexicain et qui devait être exploité par les ‘’indiens’’ du Michoachan était tombé dans les mains des bandidos. Ils avaient forcés les indiens a quittés le site qui pourtant leur appartenait. Le site est situé sur des terres ancestrales. La population locale supporté par le gouvernement de l’État ont repris le site. On dirait la version Mexicaine de Oka!
J’apprends aussi que je n’aurais pas dû payer la dame car le gouvernement de l’état veut garder le site accessible, elle n’avait pas le droit de me demander de l’argent, ils me disent si vous voulez rester plusieurs soir c’est gratuit. On n’est que de passage de toute façon, le site est bien beau mais pas grand-chose à faire sauf la plage, et ça on en a faite pendant trois mois à Pérula. On n’a pas de regret, la dame avait  deux jeunes enfants, je suis certain qu’elle va bien utiliser les 100 pesos.
Sur la route depuis que nous avons traversés la frontière du Michoacán nous avons traversés trois de ces barrages de citoyens armés, ils sont amicales, nous envoi la main et certains nous disent bonjour en Anglais avec un accent pas mal bien. Ca démontre que certains ont de l’éducation ou du vécu hors Mexique. Un barrage montre une énorme affiche, premier anniversaire autoviligencia le 15 Février 2015. Ca fait donc un an que les villageois surveille à tour de rôle jour et nuit les véhicules qui traversent leur village, ça fait un an que le peuple est monté aux barricades. Pour certain ça peut intimider et enlever l’envie de voyager au Mexique, nous on ne s’est pas senti menacés.
De voir sur place ce qui se passe plutôt qu’à travers le filtre des médias ou des communications officiels des pays voisins du nord me fait mieux comprendre ce qui se passe au Mexique, ça confirme ce que je pensais. Les Mexicains sont fondamentalement bons et aimables, ils veulent garder leurs terres,  certains d’entre eux ont décidé que la police corrompue de mèche avec le cartel de la drogue ne pourrait pas leur venir en aide et ils ont donc pris les choses en main.


Pour votre compréhension, la cote de l’état du Michoacán est magnifique, la montagne rencontre la mer et sa donne de magnifique paysage. Les hôtels et installations touristiques qui bordent la cote sont déserts, les touristes n’y viennent plus. Bonne chance peuple du Michoacán. 

La Mex 200 très venteux


La portion de la route 200 route entre Tecoman et Lazero Cardenas est sinueuse, remplis de courbes raides qui se succèdent, on monte et on descend, on voit la mer puis la jungle en alternance. Certaines sections sont très, très étroites, les branches d’arbres semblent pousser plus vite que ce qui peut être coupé, et celles-ci empiètent sur la route, faut ‘’manger’’ la ligne jaune pour pas se faire érafler la peinture.

On avait eu toute sortes de commentaires à propos de cette section de route que peu de conducteur de VR emprunte, par contre tout le monde s’entend pour dire que c’est panoramique et à voir. Malheureusement pour vous (nous on a les photos dans notre tête) il n’y a que très peu d’endroits qui sont assez grand sur le bord de la route pour pouvoir s’y arrêter pour prendre des photos. Il y a de très belles plages à perte de vue et pas un chat.

Si vous avez du temps devant vous et que vous prenez ca ‘’molo’’ ça se fait bien  même avec un gros véhicule, il faut cependant rester alerte. Si vous venez d’acquérir un véhicule récréatif de bonne taille et que vous avez peu ou pas d’expérience à le conduire je vous conseille de faire le détour par Guadalajara, sinon allez-y mais figurer parcourir tout au plus 30 ou 40 km par heure. Barrages de l’armée, barrages d’autovigilencia, topes, courbes, côtes, ânes au bord du chemin pas attachés, la liste des obstacles est longue, on a même faillis manger du méchoui, un cochon imprudent as traversé la route juste devant nous, Ouf! Tenter de faire Manzanillo à Lazero Cardenas dans la même journée est de pousser un peu la machine et ce n’est pas une route pour conduire quand on est fatigué.

Après trois[RC1] [RC2] [RC3]  paragraphe vous n’avez rien lu à propos du vent, alors pourquoi ce titre? Comme Sandra accepte les taquineries je me permets de vous la raconter : Quelques jours avant notre départ de Pérula nous avions discuté avec Helen une Anglophone qui avait faite la semaine auparavant la route avec son mari. Elle nous dit que la route est en bonne état, nous fait différent commentaires et ajoute que c’est très ‘’winding’’. De retour à notre site Sandra me demande qu’est-ce qu’elle voulait dire par c’est venteux? Je me mets à rire et je lui explique la petite différence de prononciation entre winding (sinueux) et windy venteux.

Je pouvais voir approcher sur l’écran de mon GPS les sections plus sinueuses de la route et à quelques reprises j’ai taquiné Sandra en lui disant qu’on approchait une section très venteuse! On a bien ris.


 [RC1]s