mardi 19 mars 2019

Oui ca fait longtemps...

Je ne vous ai pas abandonné cher lecteurs, cette année fut riche en activités et rebondissements et malheureusement je n'ai pas eu beaucoup de temps pour partager avec vous ce que nous avons fait les derniers 6 mois.

Nous sommes partis de Kitchener le 15 octobre 2018 avec les passeports de William et Justin, ils ont passés tout ce temps avec nous a Punta Pérula. Tout un ajustement pour un couple qui avait prévu une retraite tranquille sur le bord du Pacifique.

Savoir qu'ils étaient avec nous en sécurité valait le coup. La prochaine étape reste à voir...

Sandra et moi sommes responsable pour les mois d'hiver du Trailer Park à Perula, il y avait plusieurs petites choses à réparé ici et là, la construction de nouvelles toilettes et douches, l'école 3 heures par jour avec des enfants qui ne voulaient pas toujours s'assoir pour faire le travail. Finalement on peut dire mission accomplie pour cette année.

Nous avons cette année perdu un ami cher, Spencer Low avec qui nous avons eu beaucoup de bons moments est décédé, quelques semaines suivant son départ de Perula. Spencer et Cathy Sandra et moi avons passés de merveilleux moments ensemble. Des centaines de kilomètres de trail dans des endroits magnifiques. Nous n'oublierons jamais ces moments privilégier nous avons eu ensembles.

Nous prendrons la route de retour pour le Canada le 29 mars, nous traverserons la frontière le ou vers le 15 de avril pour nous conformer aux documents légales signés avant notre départ.

J'espère pouvoir vous faire part de nous visites chemin faisant.

Comme une image vaut mille mots, voici quelques heureux moment de nos 6 mois à Perula





mardi 3 avril 2018

La semena Santa pas si pire que ca!


Citoyens tous à vos abris, c'est le genre de mesage que j'imagine, sera diffusé le jour ou il y aura un cataclysme ou un guerre nucléaire.

Sans être aussi alarmant, c'est presque ce qu'on nous avait dit de ce qu'est la semena Santa ici à Perula, ça avait quand même des airs de attendez vous au pire. À vous de juger, voici quelques citations:

''Si ils ne trouvent pas de place,ils vont se coucher en dessous de ta roulotte''

''il y a des vidanges partout''

''Une gang de fou et saoul''




Quand tu entend ça tu de dit on vas se barricader et pas bouger pour protéger nos biens et on va faire des provisions au cas...

Selon le calandrier la semena Santa 2018 commence le 25 mars et se termine le 2 avril. Le dimanche 25 plutôt calme, en fait rien. Il commence à y avoir un certain va et viens le mercredi mais la foule s'est montré le vendredi pour repartir le dimanche. Moi j'appelle ca une longue fin de semaine, comme la St-Jean Baptiste ou la Confédération, rien de plus.

Tout les scenarios de catastrophe ne se sont pas manifestés. Oui il y a bien eu du monde pour trois ou quatre jours mais rien de comparable à ce que je m'était imaginé.

Oui j'ai vu quelques personnes ayant trop bu, oui il y a eu deux jours ou ca jouait à ''la mienne est plus grosse et plus forte que la tienne'' rien d'obscène rassurez vous je parle ici de caisse de son, si tu veux enterrer la musique de ton voisin il faut que ta bocina (ton haut-parleur) soit plus gros et fort que le sien.

Si comme nous vous décidez un jour de passer la fin de semaine de Pâques au Mexique laisser mêler vous à la foule et profiter de la fête!


mardi 6 mars 2018

Fans hors de l'ordinaire

Je m'était dit que un jour j'irai voir un match des Chivas, l'équipe de soccer de la ville de Guadalajara. À chaque fois que je posait la question sur le comment et le combien pour obtenir des billets pour assister à une partie je me fessait dire que tout était toujours vendu d'avance.

Un jour ou je discute avec Ronaldo, un des membres de la famille qui est propriétaire du camping ici à Perula, il me dit qu'il pourrait m’arranger quelque chose, je ne savait pas si il était sérieux ou pas! Voilà qu'un jour en février, Yolanda viens me voir pour me demander à quel date je voulait aller voir le Chivas. Je décide que la partie du 3 mars serai la bonne, Chivas contre America, deux grand rivaux.

On me confirme que mes billets ont étés achetés, Marco un autre membre de la famille travaille au stade les soir de match, il a les contacts pour avoir les billets. Il s'agira pour nous de se rendre 1.30 hr avant le début du match pour rencontrer Marco à l'entrée du stade. Nous sommes comme prévu, sur place et Marco nous remet les billets, il nous dit de le rejoindre après la partie en face de la boutique de vente de souvenir et qu'il nous ramènera à l’hôtel. On se prend une bière et on grignote un peu avant d'aller prendre place. 

Le stade est grandiose, 44,000 places, c'est énorme mais en même temps on ne se sent pas loin de l'action. On est dans les gradins supérieur, la vue est parfaite, on se trouve au dessus de la section réservée au super fan du club. Ils sont tous fan, mais les super fans on une section sans banc, tambour drapeaux, musique, chants de rassemblement, il n'y a pas une minute sans action. Honnêtement j'ai passé plus de temps à les observer que de regarder la partie. C'est tout simplement unique de voir plus de 40,000 personnes scander à l’unisson, Chivas, Chivas. Si vous penser que la foule est animée pendant une partie entre le Canadian et Boston, je peut vous dire que ici c'était ca mais en 10 fois plus fort.

Ils ne laissent rien passé sans huer ou applaudir et siffler. Au premier but (le seul) compter par le Chivas tout le stade d'un seul bond s'est levé, impressionant!

Le soccer ici est comme la religion, ca fait partie de leur identité et ils sont fière de supporter leur équipe. J'ai trouvé l'expérience super et il se peut bien que j'y retourne un jour si l'occasion se représente.







  

Une belle Ride de 4 roues

Avec nos amis Cathy et Spencer on est parti pour un voyage de 4 jours pour visiter des endroits que l'on avait déjà visité et d'autre ou on n'était jamais allé. 

Départ de Pérula pour Talpa, on a fait cette route à quelques reprises déjà, il n'y a pas de surprise sur notre route, un arrêt a la Cuesta pour faire provision de café. Cueilli, rôti et moulu sur place ce café est délicieux et son prix ridiculement bas, faute d'espace on se limite à deux kilos. Une fois arrivé à Talpa on rejoint Michel et Anne-Marie qui on fait le voyage avec la Karmen. 

Au deuxième jour en route pour El Tuito, la première partie de cette route est très agréable, et on se retrouve à El Cuale en moins de 3 heures. Une fois dépassé El Cuale, on monte pour encore un bon 20 minutes et on se retrouve au point le plus haut de l'état de Jalisco, La Tetilla.




À partir de là on peut dire que la route se change en obstacles... Une ancienne mine désaffecté est tout en bas, il y a un chemin qui donne accès au bas de la mine mais on a suffisamment de route à faire et on décide que ce sera pour une autre fois. Bonne décision car à partir de là la route n'est plus entretenue. Construite en cassant de la roche de la paroi de la montagne la route qui servait jadis a sortir le minerai de la mine est maintenant parsemé de roche provenant d'éboulis. Une section de un kilomètre qui se fait à pas de tortue. Petit vidéo pour vous donner un aperçu.Faite un copier coller de ce lien pour voir la vidéo. À droite à 6 pieds de mon 4 roues c'est le précipice, plus de mille pieds, Sandra a fait ce petit bout à pied...

https://drive.google.com/open?id=0ByRtgx3j_aTZblNIaWRaY3pVZXhoQ3hxaWFVTmFLZTZyVC1N


Une fois cette section passé la descente vers El Tuito se fait bien, on arrive vers 4 PM dans un B&B, La Joya de El Tuito. Très bel endroit avec deux hôtes accueillants, Matt et Jessy. Chambres confortable, piscine propre. On prend quelques bières sur le bord de la piscine et on termine la soirée en allant manger des ribs au centro de El Tuito.

Troisième journée seulement 50 kilomètres à parcourir pour se rendre a Tehualmixtle à l’hôtel Alcandilado. Petit hôtel super chic, piscine et toutes le commodités d'un hôtel moderne. Souper au restaurant chez Candy's ou ils font des excellentes crevettes coconut. 





Jour 4 retour par la plage, même si ça fait plusieurs fois qu'on fait cette balade de plus de 70 kilomètres sur la plage on y est toujours surpris par  quelque chose. À notre dernière randonnée les vagues étaient si haute que l'on pouvait voir des dauphins surfer les vagues pour chasser. Cette portion de la côte de l'état de Jalisco est magnifique, il y a ici plusieurs très grands campement pour la protection des œufs de tortues. 70% des tortues du Mexique viennent sur le plage de Jalisco pour la ponte des œufs.




lundi 20 novembre 2017

Les meilleurs crevettes que j'ai jamais mangé

Cet après midi on est allés sur un des crevetiers qui sont ancrés depuis quelques jours en face de la plage.

Mon ami Aldo m'a dit hier que les pêcheurs acceptent de vendre directement leurs crevettes à ceux qui se présente à leur bateau.

Accompagné de mon acolyte Michel et de Ronaldo on se dirige en lancha vers le crevetier. De loin ces bateaux semblent tout rouillés et délabrés, mais une fois sur le pont on a un regard différent. Ça sent le poisson mais ça semble en bon état.

Ronaldo qui est Mexicain prend les commandes de la négociation. Il lui demande de voir les crevettes, un des deux membres d'équipage qui se trouve sur le pont ouvre la trappe pour descendre dans la calle. On peut voir le système de tubulure gelé sur lequel repose les prises. Il revient sur le pont avec un sac de crevettes, des belles grosses crevettes. Il suspend le sac sur la balance, avant même qu'il annonce la quantité, je lui dit ''siete kilos'' il me regarde et me dit '' Buna vista''. J'aime vu juste, il y a 7 kilos de crevettes. Pas suffisant, on est venus pour 10 kilos... Il retourne à la calle mais cette fois avec un sac contenant des crevettes avec tête, no m'as son Cabeza (j'en si plus sans tête) Ok complète avec des crevettes avec tête. On repart avec notre 10 kilos, Ronaldo lui en prend 7 kilos.

J'aime préparé un demi kilo ce soir avec oignons et ail, je n'ai jamais mangé de crevettes aussi bonne.

Plus frais que ça tu meurs!

mercredi 8 novembre 2017

8 Ans déjà !

J'avais commencé ce blog en novembre 2009, sans trop savoir où ça me mènerai. On est maintenant 8 ans plus tard et je suis à écrire cet article assis confortablement sous la palapa du camping de Pérula, que le temps passe vite!

Bien que nous continuerons de voyager et de visiter le Mexique nous le ferons maintenant de façon différente. Stationnaire à Pérula on continuera comme par les années passés à faire des excursions de 4 roues, et probablement des sorties en auto pour quelques jours.

Sur notre liste de choses à voir il y a le sanctuaire de papillons Monarque, le centro de Guadalajara, et assister à une partie de soccer de Chivas pour sentir l'atmosphère qui règne quand 40,000 supporteurs se manifeste bruyamment pour encourager leur équipe. 

Comme nous venons à peine d'arriver, on se dit que nous avons tout notre temps pour planifier nos sorties. Entre temps on va vendredi a Puerto Vallarta pour finaliser notre demande de résidence temporaire. Je vous tiendrai au courant de nos démarches et je vous donnerai aussi les détails pour ceux que ça intéresserai.



lundi 13 mars 2017

Les affaires roulent à nouveau pour Irma


Irma vend des ananas à la playa aidé de sa petite fille Guadalupe. Chaque fin de semaine ou chaque fois qu'il y a suffisamment de touristes sur la plage,  elle pousse sa charrette sur près de un kilomètre de sa maison jusqu'au bout de la plage. Ses ananas sont de petites œuvres d'art, garnies de concombre de jicama, saupoudrés d’assaisonnements et accompagnés une touche de grenadine.

Irma et sa famille vivent simplement dans un maison de fortune à l'arrière du village. Fabriqué avec des matériaux recyclés ça ressemble plus à un abri qu'à une maison. Il est bien évident que pour elle et son mari Roberto, cueilleur de coco, ils travaillent pour survivre et chaque sou compte.

Il y une semaine les affaires se sont arrêtés net pour Irma, les roues de sa charrette corrodées par l'air salin de la mer avaient rendus l'âme.Les remplacer était une dépense que leur budget ne permet pas. Avec la semaine sainte qui approche et pendant laquelle il y a la plus grande affluence de l'année, on voyait l'urgence de remettre la charrette de Irma fonctionnelle.

Le lundi après l'ouverture de l'atelier de réparation de bicyclette du village, on est allés Sandra et moi s'informés du coût de deux roues, ils n'ont pas de roues de 26 pouces usagées, les neuves se vendent 800 pesos par paire. On décident de les acheter en se disant que des amis pourraient peut être nous aider à payer la facture.

Je me dirige chez Irma pour installer les roues, une fois installées les roues sont croches une va vers la droite l'autre vers la gauche. Les supports des roues ont besoin d'un alignement, un tuyau trouvé sur place fera l'affaire. Je démonte les roues et je remets les supports droits.

Pendant ce temps Sandra fait le tour pour trouver des donateurs pour partager le coût d'achats des roues.

Hier dimanche Irma fesait sa première sortie sur la plage avec ses nouvelles roues.



Merci à nos amis Denis et Louis Leclerc, Mike et un de ses ami qui ont généreusement donnés.

lundi 20 février 2017

Talpa




Les 31 Janvier 1 et 2 Février dernier, Sandra et moi accompagné par un couple d'ami avons fait le voyage en 4 roues de Pérula à Talpa. Entre sept et huit heures sont nécessaire pour parcourir les 170 km principalement en montagne et sur chemin de terre. On avait choisi d'y aller sur semaine pour éviter la cohue de la fin de semaine car Talpa est un endroit très touristique. La basilique de Talpa est très visité par les Mexicains qui ont la ferveur religieuse assez développé.

Départ le premier jour de Pérula à 8.30, on s'arrête brièvement à Zapotan ou la vraie ''trail'' commence. Le tracé que javait préparé est fidèle à la réalité, on tourne au bon endroit et se retrouve à Llano Grande pour le lunch avec une demi heure de retard sur ce qu'on avait prévu, pas si pire à date!

On mange des quasadillas qui sont délicieuse, à ce qui nous semble le seul restaurant de la place. Une belle assiette avec deux quasadillas généreuses pour à peine trois dollars.

De Llano Grande à Talpa on traverse quelques villages la route est belle mais on sent qu'on monte lentement mais sûrement. La dernière portion est une succession de virage en épingle, dans des montés très abruptes. Pour ceux qui descendent freins en mauvais état s'abstenir! Les virages sont si fréquent que  l'assistance électrique à la conduite surchauffe.

On arrive comme prévu vers quatre heure trente à Talpa, à l'entrée du village il y a des kiosques et beaucoup de monde, beaucoup, beaucoup de monde!

J'aurai dû consulter le calandrer religieux avant le voyage, j'aurai vu que, du deux au cinq de février ils célèbrent la Virgen del Rosario. Pour vous donner une idée c'est comme si sans le savoir vous vous diriger vers St-Anne de Beaupré le 26 Juillet sans réservations d’hôtel, bonne chance!

On fait une dizaine d’hôtels avant d'en trouver une qui a deux chambre de libre, mais pour un soir seulement. On prend pas de chance et on prend ce qui reste car le temps file. Je trouve sur Hotel.com pour le lendemain deux chambres à Mascota qui est situé à 25 km de Talpa. Au moins on couchera pas dehors.

Après la douche pour enlever la poussière on prend la direction du centro pour aller voir la foule, il y a du monde partout mais c'est calme et ça circule bien. Des dizaines de kiosques et fabriques de bonbon. La spécialité locale est le rouleau au fruit de guava, on mélange une purée de fruit avec du sucre que l'on fait chauffer dans des marmites de cuivre qui tournent avec un angle d'environ trente degrés, ça fait une pâte épaisse que l'on étend sur une grande planche de huit à dix pieds de long par douze pouces de large. Le tout repose pour une journée le temps de refroidir. On coupe des carrées de la pâte pour les rouler en forme de cylindre, une fois tremper dans le sucre et envelopper dans une pellicule plastique ils se retrouvent en pile sur les kiosques qui sont partout dans le village.

Il y a le café qui est aussi populaire, on en a acheté et il est délicieux, on a été en mesure de voir sur notre route les grains de café étalés à sécher sur de grande plate forme de ciment.

Une fois notre souper terminé on se dirige vers la plaza ou la foule qui était plus tôt tranquille est maintenant plus animé et ce qu'on voit n'a rien à voir avec la religion. Les jeunes s'attroupent autour d'un groupe de musicien qui jouent de la musique entraînante et ça danse coller coller. Au centre quelques bouteilles de boisson fortes et de la bière, pas d'eau bénite!

La musique est forte et à moins d'être juste à coté d'un groupe de musicien vous ne pouver pas bien entendre ce qu'ils sont en train de jouer. Il y a sept ou huit groupe qui jouent tous en même temps mais des chansons différentes. Une énorme cacophonie.

On se réveille le lendemain au son des pétards, qui dit fête Mexicaine dit pétards, qui dit fête religieuse Mexicaine dit gros pétards. On les voit montés haut dans le ciel et quand ils explosent ça résonne fort dans l'enceinte de béton ou nous sommes. Les tubes de carton ont trois pieds de haut, comme un rocket ça part et en moins de deux secondes ça pète en faisant du bruit.

Le matin de la deuxième journée on part pour Mascota, il y a une route qui fait le tour de la laguna Conrinchis, une belle foret de pins borde le lac. On arrive au bout du chemin et il y a une marina avec quelques restaurants. On est assis en face du quai ou il y a un ponton et un voilier amarrer. C'est la dernière chose que je m'attendait à voir, un voilier, quand tu fait huit heures de route à travers les montagnes.

L’hôtel à Mascota est très bien, on est sur une ferme, les chambres sont confortable, le personnel est gentil et souriant. Pour souper une excellente pizza au café Napoles au centro. Spécialités italiennes sur le menu, pâtisseries et gâteaux et un délicieux café. 

Le jour du retour on fait un arrêt au bosquet d'érable, situé près de Talpa. La seul concentration d'érable au Mexique et dans toute l'Amérique latine s'y trouve. On fait la route en 4 roues, on arrive au stationnement et il y a des indication pour un sentier. On y fait quelques minutes de marche mais on n’aperçoit pas d'érable! Le chemin de retour est long et on ne peut pas se permettre de prendre trop de retard car il n'est pas question de faire de la route en montagne le soir venu et il n'y a pas d’accommodation pour coucher entre Talpa et Perula, alors voir les érables Mexicains ce sera pour la prochaine visite.

Le chemin de retour se passe bien, on essai la deuxième option de traversée de la rivière à Los Lindos. Il y a un pont suspendus pour les piétons, mais les véhicules doivent emprunter la route baliser de roches à travers la rivière.

 Arrivée à Perula après trois jours à voir des villages que peu de touriste on la chance de voir, la tête remplie de beau paysage.

vendredi 13 janvier 2017

A quand la salsa verde équitable


On a tous un jour vu une publicité, ou même bu un café dis équitable. Équitable parce que les gens qui cultivent et récoltent le café reçoivent leur juste part. Aujourd'hui les tomates vertes que j'ai vues et qui étaient destinés à une usine de Guadalajara qui fabrique de la salsa verde, n'avaient rien d'équitable. Seulement la compagnie qui fabriquent la salsa et le fermier propriétaire du champ vont se mettre de l'argent dans les poches. Les familles qui travaillaient à récolter les tomates ne pourront eux, que survivre, ça me fâche et me dérange.

C’est probablement pourquoi à quatre heure et demi du matin je me suis levé pour écrire sur le sujet. Je tourne dans mon lit depuis une heure, je repense a cet après-midi et au quelques autres fois, ou moi et Sandra se sont rendus aux champs pour aider Stephy et David, qui ont comme mission d'aider les autres.

Ils n'ont pas trente ans, parents de trois enfants et travailleurs autonome. Stephy fait de la photographie, mariage etc. David organise des activités pour enfants dans les hôtels style tout inclus de Puerto Vallarta.

Le reste du temps ils s'occupent d'apporter un peu de bonheur, de la nourriture et des items essentiels comme des couches de bébé, des vêtements, des couvertures à des gens dans le besoin. Ils ont choisi de s'occuper plus particulièrement de familles nomades qui se déplacent au Mexique en suivant les cultures pour faire les récoltes.

Ce qui me garde éveiller ce n'est pas ce que j'ai vu qui me trouble à ce point, mais le pourquoi. Pourquoi de nos jours cette pauvreté extrême existe toujours, pourquoi des fermiers Mexicains qui eux se tirent bien d'affaire exploite cette situation à leur avantage.

Vous savez tous que les fermiers au Québec et ailleurs au Canada engagent chaque année des travailleurs Mexicains. Il y a le manque de main d’œuvre qui justifie la situation mais aussi le fait que le travail est difficile et peu attrayant vu le salaire payé. À ne pas oublier dans l'équation, la productivité de ces travailleurs Mexicains, nettement supérieur à nos travailleurs Canadiens.

Jusque là j'en suis certain vous vous dites : ''Les fermiers les payent bien, ils doivent leur fournir un minimum pour le logement, ils sont couvert par l'assurance maladie pendant leur séjour au Canada etc. Pour les Mexicains c'est une façon de gagner de l'argent et d'améliorer leur sort''.

Je suis d'accord à 100%, tout le monde y trouve son compte. Comme preuve je me suis fait demandé plusieurs fois par des ouvriers Mexicains, qu'est ce qu'il faut faire pour aller travailler au Canada? Pour votre information tout le processus de recrutement se fait via les deux agences du gouvernement Canadien et Mexicain, les candidats doivent être âgés entre 22 et 45 ans.




La situation ici est tout autre, ces familles de travailleurs ne disposent même pas du minimum, même s'ils travaillent de façon acharné 10 heures ou plus par jour, une famille de cinq ou six, ne gagne que 100 pesos net par jour. Ça veut dire moins de 7$, à peine 1$ par personne par jour. Tout ce que tu peut acheter ici pour 1$ c'est un paquet de tortillas.

Si le coté financier s'explique facilement car les chiffres sont faciles à comprendre, il en va tout autrement pour expliquer ce que vivent ces familles. Je vais essayer de vous faire visualiser la situation.

Ils se déplacent constamment, ils n'ont donc pas d'attache ni de résidence fixe, les enfants ne vont pas à l'école, ils ne savent ni lire ni écrire. Ils s’accommodent de petits appartements ou de maisons désaffectés pour se loger. Les enfants doivent travailler et sont mis à contribution très jeunes, à quatre ou cinq ans on t’apprend comment ça se ramasse des tomates! Les plus petits attendent en jouant avec une branche de bois ou un bouteille vide. Une des filles se charge des bébés, le jour de notre visite au champ de tomate il y avait deux bébés d'environ 2 mois qui étaient pris en charge par une fillette qui devait avoir cinq ou six ans. Ils sont assis par terre dans la poussière, les plus chanceux sur un morceau de carton. Ceux qui ont un an ou deux sont fesse à l'air, ils ne portent des pantalons que quand ils sont propres, car faire du lavage c'est compliqué quand t'a pas d'eau.

Je pourrait bien vous décrire la saleté sur leur visage, les sécrétions qui leur pendent au bout du nez, les infections qu'on voit dans leur yeux, mais ce serait un peu long et compliqué. Allez plutôt voir les photos sur le site de Stephy et David.

Et si le cœur vous en dit et que vous voulez aider un peu en faisant un don, aller sur leur page Facebook à l'adresse suivante : Brighter Future Building Communities
Et croyez moi sur parole 100% des dons sont utilisés pour améliorer les conditions de vie des ces familles qui sont à mon avis traiter de façon INÉQUITABLE.





dimanche 13 novembre 2016

Visa Y Carambola


Il semble que chaque voyage apporte son lot d'imprévus. L'an passé un petit voyage en towing, cette fois le tout commence à la frontière avec le visa.

Ou ma mémoire commence à me faire défaut ou les règlements changent, mais peu importe la raison on a eu une petite frousse. Pour un instant on croyait passer l'hiver au Texas.

On avait décidé de ne pas s'attarder au Texas étant donné la température maussade, on s'est présentés à la frontière le matin tôt pour faire préparer nos papiers. Le responsable de l’immigration qui nous reçoit feuillette nos passeports page par page, on est un peu surpris, je pensait qu'il s'assurait que tout les pages y étaient. Il nous dit que l’estampe de sortie de l'an passé manque. Je lui dit que à ma souvenance nous n'avons jamais fait d'arrêt à la douanes Mexicaine pour faire estampiller le passeport à la sortie du pays. Il me demande si j'ai ma partie du visa de l'an passé, c'est négatif. C'est alors que la phrase '' désolé, vous ne pourrez pas entrer au Mexique'', est sorti de sa bouche. Il y a une file derrière nous, je ne peut pas m'éterniser mais en même temps je ne peut pas accepter ça comme dernière réponse.
Je lui demande que dois-je faire pour régularisé la situation. Il me dit que si j'ai un rapport de police qui mentionne que mon visa a été volé ou perdu on pourrai obtenir un nouveau visa.

Un peu sonné on s'en retourne à l'auto et je cherche partout en sachant très bien que je n'avait pas le petit bout de papier qui nous sauverai. Après quelques minutes, voyant que on ne bougeait pas du stationnement une dame employé de la douane s'approche et me demande ce qui ne va pas, elle parle un Anglais parfait! Je lui explique la situation, elle me demande de la suivre à l'intérieur, elle s'entretient avec l'officier de l’immigration, le même qui nous avait dit non, je comprend des brides de leur conversation, il semble qu'il y a une solution mais je ne sait pas encore laquelle.

Elle me fait signe de la suivre à l'extérieur et une fois de retour au camion, elle me dit que je doit avoir une lettre rédigée en Espagnol expliquant que le visa de l'an passé a été perdu en sol Mexicain, le tout doit être assermenté par une personne du ministère publique. Elle prend le temps de me montrer les directions sur son téléphone, je les prends en note et on part pour Raynosa après avoir passé le véhicule aux rayons X, car ils acceptent de me laisser traverser si je demeure à l'intérieur de trente kilomètres de la frontière.

On se dirige au ministerio publico de Raynosa, en arrivant on vois bien le bâtiment mais j'ai le sentiment que ce n'est pas la bonne place. Edificio Fiscal écrit en grosse lettres, ça renforce ma conviction, j'entre et j'explique au monsieur à l'intérieur ce que je recherche. Il me dit que la procuraduria du ministerio publico est quelques coins de rue plus loin, en plein centro de Raynossa. On stationne le camion en sécurité et prend le taxi pour éviter de se retrouver pris dans des ruelles et sens unique.

Une fois sur place on réussi à expliquer ce qui nous amènes ici, non sans un peu de difficulté. Passeport , visa ils semblent tout confondre. Notre passeport est en bon et du forme, on ne veut que la lettre qui dit que notre dernier visa émis par le Mexique a été perdu.

Je parle à un homme derrière le comptoir, moitié en Anglais et moitié en Espagnol, par le fait qu'il me redemande les mêmes questions à deux ou trois fois, je me doute qu'il n'a pas compris, ou que je n'ai pas su lui expliquer. Il prend son téléphone, parle longuement en Espagnol avec quelqu'un au bout de la ligne puis me tend le téléphone, ''chu faite'' que je me dit. Surprise elle parle Anglais sans accent, YES! J'explique de nouveau la situation à la dame au bout du fil et elle me confirme que oui elle sait très bien ce qu'il nous faut. Elle me demande de rendre le téléphone à son mari, oui je l'ai appris durant la conversation qu'il étaient mari et femme, il nous dit de nous assoir.

Il se passe maximum 2 minutes et une voix de femme au fond du bureau se fait entendre, Sandra Joyal, Sandra Joyal, et sur le grand écran Sandra Joyal est le numéro 2. La même voix nous demande de se diriger vers la porte qui mène au bureau.

Un homme bien vêtu, parlant bien l'Anglais s'approche et nous demande si nous sommes Canadien, quand on lui dit que oui il sourit et nous demande de quel endroit au Canada, quand on précise il commence à nous parler de Blue Jays de Toronto et me demande ce que je pense de Donald Trump!! Sandra s'empresse de me dire en Français d'y aller de prudence au cas ou ce ne sont pas tout les Mexicains qui on Trump en aversion. Je prend bonne note de son observation.

Je grimace en expliquant à cet homme que je pense que tôt ou tard monsieur le président Trump va avoir un ''reality check'', lui qui est habitué aux reality shows va devoir composer avec la réalité, la vraie à partir du 20 janvier et que sa position dur face au Mexique pourrait bien changer. Il me sert la main et disparaît je ne sait ou.

En quinze minutes on repart avec la lettre, pas de frais, une poignée de main et un sourire, c'est tout ce que ça coûte!

De retour à la douane on présente la lettre et en moins de deux on est sur la route et on arrive un peu plus tard que prévu à notre destination, la Estacion.

Sandra aura quand même eu son nom sur grand écran au moins une fois!




Le matin suivant on départ de La Estacion, endroit sécurisé ou on s’arrête normalement pour la nuit, on se retrouve coincé à 7.00 am sur l'autoroute 57 après avoir fait seulement 30 minutes de route. On s'informe et les camionneurs semble dire que ce sera long.

Les minutes passent et les les informations commence à circuler, ''una carambola'', carambolage en Espagnole. Les minutes finissent par faire des heures, et trois heures et demi plus tard on a pu reprendre la route. Mais comme il faut un journée complète de route pour arriver à Perula on fait un arrêt pour la nuit à Villa Corona. Je me promettais une bonne nuit de sommeil après plusieurs jours de route, en mettant la tête sur l'oreiller j’entendais les criquets, ça me confirmais que la nuit serait douce... Elle l'aurait été si ce n'avait pas été du Rosario, une autre des nombreuses fêtes religieuse célébrer bruyamment par les Mexicains. Tout les haut parleurs de Villa Corona avaient été mis à contribution car on se croyait au beau milieu de la fête. La bonne nuit de sommeil ce sera pour Perula.


Heureusement notre troisième journée de route s'est très bien déroulé, arrivée à Perula sans pépins et sans retard.

lundi 29 février 2016

Guadalajara-Mexico City-Teotihuacan

Nous avons fait la route de Guadalajara à Mexico City il y a quelques jours. Ça faisait longtemps que je n’avais pas eu l’impression d’en avoir pour mon argent en voyageant sur les autopistas à péage du Mexique.

La 15D est tout simplement impeccable, il n’y a pas de nid de poule, les lignes blanches semblent avoir étés faites la veille et il y a des travailleurs qui font le nettoyage un peu partout le long du parcours. Le fait que cette route relie les deux plus grandes villes du Mexique a surement à voir le fait que cette route est exceptionnellement belle.


Nous avons décidés de faire quelques kilomètres supplémentaires en utilisant le Arco del Norte, c’est un route qui contourne  Mexico City à environ 70 kilomètres du centre. Sauf les premier kilomètres au début ou il y a de la construction le reste est très bien, peu de trafic. On arrive facilement à Teotihuacan en prenant la 132 qui mène directement au site des pyramides, ou  si vous décider comme nous de vous camper au Teotihuacan Trailer Park c’est à mon avis la route la plus facile sans traffic, sans difficulté et sans risque de se perde dans la signalisation Mexicaine parfois disons le, un peu flou! 

Éviter Guadalajara ou en partie c'est possible!


Si comme moi vous haïssez la traversée de la ville de Guadalajara vous serez peut être tenté d’utiliser le nouveau Périférico, ce que j’ai fait ce matin,  même si ça représente quelques kilomètres supplémentaire ça en vaut la peine si le trafic fou de Guad vous fait comme à moi une mâchoire serrée tant que je ne suis pas sortie de cet enfer!
J’utilise les repères longitude et latitude. de MapMe, alors si vous trouvez des erreurs je n’en suis pas responsable.
Si vous arriver de Lagos De Morenos par la 80D :
20.614107, -103.188518 C’est le moment ou vous verrez l’affiche Nuevo Periferico-Aeroporto, prendre la sortie, oui ça semble bizarre on s’en va direction nord plutôt que sud, à moins de 1 kilomètre il y a un Retorno, prenez le et vous vous retrouverez sur le Periferico-Aeroporto direction sud, environ 20 kilomètres de belle route, très peu de trafic. Le Periferico connecte avec la Mex 23 Guadalajara-Jocotepec. Encore une fois vous êtes en direction nord, mais encore une fois il y a un retorno à moins de 1 km, prenez le et vous êtes en direction sud vers Lac Chapala-Jocotepec. Continuer sur cette route pour environ 25 km et prendre la sortie aux coordonnées suivantes : 20.185671, -103.11441, après environ 5 kilomètres vous arriverez à une intersection. Tournez à droite, cette route vous fait suivre la rive du Lac Chapala, prendre à droite aux coordonnées suivante : 20.172817, -103.243264, cette route contourne Jocotepec, à environ 5 kilomètre il y a un échangeur, prenez à droite et vous êtes maintenant sur la route qui vous amène à la 54D, prendre direction Colima, et vous voilà en route.

Pour ceux qui se rendent à Purto Vallarta Via Compostela de prendre le Nuevo Periferico vous rallonge de 10 km tout au plus, par contre ça vous évite quelques changements de route qui sont toujours périlleux surtout si vous devez prendre la latérale.  Si vous voulez faire l’essai inserez ces détails aux instructions précédentes : une fois sortis du Nuevo Periferico direction nord, continuer pour 6 km, la sortie pour le Periferico Sur direction Ouest est exactement à 20.352864, -103.19186 . Il vous restera quand même une certaine section du Periferico Sur à parcourir mais en ce qui me concerne c’est la plus facile car de là pas de changement de route.
Si vous arriver de Colima par la 54D :
Prendre la sortie sur la 54D aux coordonnées suivantes : 20.251399, -103.332066, direction Jocotepec, prendre l’échangeur aux coordonnées 20.173841, -103.273581, une fois au bout de cette route à l’arret prendre à gauche, la route suit la rive du Lac Chapala, une fois rendu au coordonées 20.175267, -103.144002 prendre à gauche. (il y aura un Walmart juste à votre droite). Sur 5 kilomètres suivre jusqu’au coordonnées 20.185671, -103.114409. Par la suite prendre à gauche direction Guadalajara, environ 25 km vous verrez la sortie pour Aeropurto, la sortie pour le Periferico est juste quelques cent metres plus loin, coordonées 20.320441, -103.174109, gardez le Periferico sur 20 kilomètres, prendre la sortie Mexico, Morelia et vous voilà sur la 80D direction Lagos de Morenos.

Le Nuevo Periferico est une route à 4 voies qui contourne un immense parc industriel qui débouche directement sur l’aéroport.

MISE À JOUR NOVEMBRE 2017

Il y a cette ennée une route payante qui est juste avant le payage pour la 90D, le Microlibramiento, il se termine sur la 44 qui mène à Chapala, encore ici il faut faire un retorno car on est en direction nord sur la 44. Enviro 2 km maximun il y a un retorno pour Chapala.

MISE À JOUR FÉVRIER 2018

Le microlibramiento est maintenant ouvert sur toute sa longueur, si vous aller a Puerto Vallarta continuer vers Tepic, pour nous qui vont à Perula on sort pour Colima.

mercredi 3 février 2016

T'en pale pas




Avant de vous parler de Tapalpa laissez-moi vous donner quelques détails concernant les préparatifs de ce voyage en 4 roues.
Pour commencer il faut se rappeler de ou on va car les gens sur le camping nous demandent depuis quelques jours où aller vous déjà ? Sandra avait un mal fou à se rappeler du nom de la ville, j’ai donc trouvé un truc. Quand quelqu’un te demande où on va tu lui dis ‘’T’en parle pas’’, le tour était joué, elle s’en souvient depuis.
C’était la première fois qu’on allait ailleurs qu’aux alentours de Pérula avec le 4 roues, avec l’aide de rampes je monte le 4 roues dans la boite du pick-up et attache le tout. Derrière je tire un trailer avec la machine à Denis, une autre personne qui fait partie du voyage. Cinq heure trente samedi matin direction El Grullo, petit village ou on va laisser les véhicules pour les trois jours.
On est onze ‘’machines’’ et treize personnes, on prend la route vers dix heure trente pour Tapalpa. Quelques kilomètres de route asphaltée pour commencer, par la suite route de gravelle et chemins de pierre. Environ deux heures après le départ on a parcouru quarante kilomètres des soixante dix à parcourir, on fait un arrêt bref de quinze minutes pour une cerveza fria. La partie le plus spectaculaire de l’aventure restait à faire, on passe de 1000 mètres à 2100 mètres d’altitude en une demie heure, la transmission à ‘’LOW’’, la traction aux quatre roues à ‘’ON’’, les pneus grafignent les roches et ont monte avec assurance. Point de vue spectaculaire, malheureusement le groupe avance un peu trop vite,  pas le temps de s’arrêter et de prendre des photos. Mais honnêtement ca n’aurai rien changé car j’ai gaffé quand est venu le temps de transférer les photos de la carte SD à l’ordi et plutôt que d’éffacer un dossier toute la carte as été formaté et toutes mes photos de Tapalpa ont pris le bord!
Arrivée vers trois heure trente à Tapalpa, un des nombreux villages magiques du Mexique, la ville compte environ 16,000 habitants même si l’affiche à l’entrée de la ville dit population 4,000. On arrive près du centro, toutes les rues sont en pierres, les maisons sont peintes de blanc et les toits sont faits de tuile rouge. Le bois abonde dans la région et les portes des maisons sont faites de belles pièces de bois. Il semble que les propriétaires veulent montrer leur richesse par l’apparence de leur porte, certaine sont des œuvres d’art.
Arrivés à l’hôtel on se dépoussière avant d’aller au centro pour un souper et une visite, le froid et la fatigue nous font décider que d’aller se coucher est la meilleur chose à faire. Le lendemain déjeuner dans un restaurant champêtre à l’extérieur de la ville, par la suite direction la cascada. Une chute d’un peu plus de 100 mètres de haut, pour apprécier la vue qu’on a au bas de la chute il faut descendre les 100 mètres par un sentier très escarpé. La descente prend trente minutes, la remontée cinquante.
Prochaine visite les piedrotas, un amoncellement d’immense roches au millieu d’une plaine pour lesquels on n’est pas encore certain de comment ils se sont formés. Au retour tour de Tapalpa en 4 roues, les rues sont étroites et la manœuvrabilité de nos véhicules est bien appréciée, il y a foule dans la ville car c’est un long week-end pour les Mexcicains.
On passe notre dernière soirée au centro à marcher autour de la plaza à la recherche de Trompo, des toupies avec lesquels on peut faire des trucs. Quelques habitués font la démonstration de leur savoir-faire, Justin et William vont avoir besoin de pratique.
Lundi matin on a repris le chemin du retour en faisant à sens inverse la route, encore une fois de beau panorama. J’ai quand même eu la possibilité de prendre quelques vidéos avec mon téléphone pendant que Sandra était au volant, ça vous donnera une idée de quoi ça ressemble une ride de 4 roues au Mexique.


Une belle fin de semaine qui risque de devenir plus dispendieuse que prévue, Sandra veut maintenant avoir SON 4 roues…

dimanche 20 décembre 2015

Le Milkshake Dominicale


En ce dimanche matin on visite une ferme pour faire l’expérience du Milkshake à la Mexicaine. Invité par notre ami Louis Leclerc qui connait bien le propriétaire du ranch on s’y présente vers 8 hr.
Il s’agit d’une tradition Mexicaine qui consiste à inviter le Dimanche matin à la ferme du village les habitants avoisinant pour la traite des vaches, en retour de leur aide ‘’El Patron’’ leur offre un Milkshake.

Comme vous pouvez vous en douter, qui dit Mexique dit Tequila, donc voici la recette :

-Une cuillère de poudre de chocolat (genre Nestlé Qick)
-Mettre de la Tequila pour que la poudre soit toute imbiber et semi liquide
-Faire mousser avec le jet de lait en trayant la vache (pas évident)

Étonnamment bon et gouteux.

On passe à tour de rôle 4 ou 5 vaches, on laisse un veau venir lécher les pies de la vache pour les nettoyer puis on passe à la traite proprement dit, on peut voir les habitués y aller gaiement, et seul les plus habiles réussissent à faire mousser leur Milkshake.





Je vous laisse deviner si vous penser que le nez mousseux de Sandra vient du fait qu’elle connait bien la traite des vaches ou si elle s’est plutôt fait aider!

jeudi 3 décembre 2015

Au coeur de l'ouragan



Ca fait presque une semaine que l’on est arrivé à Pérula et on peut dire que l’on est maintenant bien installé. Nous avons décidez d’aller voir de près les dégâts fait par Patricia dans les villages ou le cœur de l’ouragan a frappé.

Pour ceux qui n’en auraient pas entendu parler, le 23 octobre dernier un ouragan de force cinq avec des vents de 325 km/hr a touché terre près du village de Cuixmala qui se trouve à environ 30 kilomètres du village de Pérula ou on passera encore cet hiver trois mois.
En parcourant la route on peut apercevoir de chaque côté que progressivement le dommage aux arbres est de plus en plus important, à certain endroits c’est un peu comme si une grosse déchiqueteuse avait été passé sur la partie supérieur des arbres. Des branches de bonne dimension sont cassées, certaines branches sont toutes entremêlées comme si on les avait entrecroisés pour faire du macramé!

Des arbres de bonne taille sont déracinés, des poteaux de métal de 10 à 12 pouces qui soutiennent des affiches routière sont tordus comme s’ils avaient étés du carton. Plusieurs palmiers sont chauves ou montre un petit toupet peigné sur le coté.
À Cuixmala une maison sur deux montre des dommages, portes arrachés, toiture partiellement ou complètement partie, certains ont déjà fait les réparations, d’autres attendent que le matériel leur soit fournis.

On a continué un autre 10 kilomètre plus au sud jusqu’à Boca de Iguana et La Manzanillia, on s’était fait dire que là aussi Patricia avait frappé fort. Le camping de Boca de Iguana est un chantier de construction, ils s’affairaient à couper les branches de palmiers pendantes. Des tas de sable ici et là pour égaliser les sites, quelques unes des Palapas qui sont près de la plage sont en reconstruction. Il n’y avait que un ou deux VR sur le terrain en ce 2 décembre.

Le chemin qui relie Boca à La Manzanillia est en bonne partie devenu une dune de sable, il y a bien eu du déblaiement de fait mais il reste encore un à deux pied de sable sur la route, véhicule bas s’abstenir, 4X4 de préférence. On a parlé à un homme de Val D’or qui nous a dit que s’était sa première fois ici, ‘’les photos qu’on m’avait montré étaient ben plus belle que ce que j’ai vu quand je suis arrivé’’

La digue de terre qui fait office de pont à La Manzanillia est partie comme ca arrive souvent, le restaurant ou nous sommes allés souvent pour nous assoir et profiter de la plage est fermé, la palapa a été détruite et on s’affaire aux réparations.
La plage est une succession de piles de cailloux, le sable qui recouvrait tous ces cailloux est maintenant dans la rue, une distance de 500 à 600 pieds.

En allant sur le site de photos (lien au haut de la page) vous pourrez voir un motorisé qui sera difficile de sortir de son trou. Je comprends qu’il n’est pas neuf et ce n’est pas une grande perte me direz vous mais je me souviens que par les années passé il reposait sur ses roues.

C’est ma deuxième expérience au cœur d’un site d’ouragan, en 2006 j’avait participé au nettoyage d’une maison dans un quartier de La Nouvelle Orléans touché par Katrina. Difficile de comparer car il s’agit de deux environnement bien différent mais dans les deux cas je n’aurais pas voulu être sur place quand les vents et la pluie étaient à leur plus fort. 

lundi 30 novembre 2015

Les deux Sandras

Il y a la Sandra que vous connaissez et il y a l’autre, Sandra l’ouragan. 

Oui les deux déplacent de l’air mais Sandra l’autre, a apportée avec elle beaucoup de pluie. Nous sommes arrivés à Pérula le 26 novembre en même temps que Sandra l’autre, qui commençait à se faire sentir. Il a plu toute la nuit et une bonne partie du lendemain, parfois très fort même ce qui nous a empêchés de s’installer. L’ouragan était de force trois et a touché terre près de Mazatlan, 500 km plus au nord d’où on se trouve.


A part les pieds dans l’eau  et la mer plus agité que de normale il n’y a pas eu de dégâts. Rien de comparable aux dégâts laissé par Patricia, chemin faisant on a été en mesure de constater que le vent a fait des dégâts. Des arbres de bonnes dimension ont étés déracinés ou cassés, certains de ces arbres sont tombés sur des maisons et les ont endommagés de façon majeur. Certains petits village directement au bord de la mer ont étés touchés fortement. Une fois finit de s’installer dans les prochains jours et on ira voir de plus près l’ampleur des dommages et on fera paraître un autre article sur le blogue.



Les Mexicains en peuple fier se sont retroussés les manches et ont déjà commencés à réparer et rebâtir, encore plus ils ont toujours leur sourire et leurs dents blanches!

lundi 16 novembre 2015

Pas si poche que ça finalement!


Pour mes lecteurs anglophones, (oui sachez que l’on traduit mes textes via google traducation) le mot ‘’poche’’ ça ne veut pas dire grand chose. Alors à cet auditoire même limité je l’avoue, toutes mes excuses.

Pour vous les Francophone pour qui poche vous rappelle ce que vos enfants ou vos ados vous disent quand ce que vous leur proposer n’est pas à la hauteur de leurs attentes, ceci vous fera sourire.

En regardant dans le livre de passeport America (un membership de 40$ vous donne accès à un millier de campings au Canada et États-Unis avec une réduction de 50%) on trouve à Breaux Bridge en Louisiane ce camping avec un nom pas trop évocateur, Poche’s RV park and fishing. Leur site internet montre des photos qui ont l’air bien, à 20$ par soir incluant la pêche pas grand-chose à perdre.

Les sites sont construits autour de grand étangs de pêche, chaque site possède sa propre ‘’slab’’ de ciment bien de niveau, tous les sites ou presque sont sur le bord d’une des étangs.

Sandra a passé toute la journée du lundi à essayer de prendre un poisson semblable à celui afficher sur leur site web, sauf un petite barbotte elle n’a rien pris, j’aurai envie de vous dire, vraiment poche comme pêcheuse mais je pense qu’il n’y a pas plus patiente qu’elle alors si elle n’a rien pris personne cette journée-là aurai pris quoi que ce soit!


PS des détails et des photos à venir du nouvel équipement, je suis encore à chercher un angle pour présenter la chose.

mercredi 11 novembre 2015

Quelques ratés pour notre départ 2015



Difficile à croire mais on est en route pour une septième année. Départ un peu plus tardif que par les années passées, on devait honorer notre promesse d’être là pour la VRAI fête à Justin le premier novembre, et pour être honnête on n’était pas vraiment prêt non plus.
Pour ceux qui nous ont suivis aux cours des dernières années vous verrez que notre photo d’accueil changera dans les prochains jours. En septembre on a vendu Grand-Ma bus (le motorisé), après six ans de loyaux services nous trouvions que le temps était venu de passer à autre chose. Sa valeur était encore bonne et au printemps à notre retour au Emerald Lake nous avons acheté une maison de parc. Nous serons plus confortables pour les sept mois que nous y passons.

Nous sommes donc partis dimanche le 8 novembre avec notre nouveau pick up, le trailer et ce qu’il nous faut pour passer l’hiver en se disant que si on ne trouve pas chemin faisant la caravane portée qui répond à nos besoins et à l’épaisseur de notre portefeuille on pourrait toujours louer quelque chose à Pérula.

Sur la I 96 à la hauteur de Portland Michigan on fait un arrêt pipi dans un rest area, en reprenant la route j’avais le feeling que le trailer de 1,500 livres pesait maintenant 10,000 livres, pas de puissance, j’ai de la difficulté à atteindre 80 km à l’heure, même le pied au plancher je ne dépasse pas 90 km/hr et je ne peux pas garder ma vitesse. On arrête au prochain rest area et je fait un appel au service routier de Ford. On me dit que le véhicule devra être remorqué, 90 minutes plus tard le pick-up est sur la fload et on est en route pour Grand Rapids Michigan chez un concessionnaire Ford.

Le matin suivant le véhicule est vérifié et réparé. Un tube de vacuum s’était démonté ce qui donnait un signal de faute à l’ordinateur qui lui par sécurité limitait la vitesse pour prévenir les dommages.

Nous avons repris la route vers 5 pm direction Elkhart Illinois pour deux dernières visites pour voir des caravanes portés.


mardi 10 mars 2015

Guanajuato




5 mars 2015, visite de Guanajuato, reconnue comme une des villes du patrimoine mondiale. Nous sommes partis du camping Bugamville RV Park situé à 20 minutes en autobus du centro de Guanajuato, on prend l’autobus juste en face du camping. Comme d’habitude l’efficacité des autobus Mexicaines ne se dément pas, on attend un gros cinq minutes!  
On traverse quelques tunnels pour se mettre dans l’ambiance de cette ville qui en est remplis. Un fois au centro, on se met à la recherche d’un tour de ville pour pouvoir visiter les endroits importants. La ville est tellement escarpé et il est extrêmement difficile de s’y retrouvé que de tenter de faire la visite par nos propre moyen nous aurai pris une éternité. Au kiosque touristique un homme avec une chemise au couleur officiel avec une inscription guide touristique nous approche et nous parle en Anglais, good on va pouvoir se comprendre. Il nous offre le tour de ville à 150 pesos (12$), on se retrouve à bord du confortable minibus cinq minutes plus tard.
On fait ce qui me semble être des détours, mais maintenant que j’ai fait le tour de cette ville il n’y a pas de chemin direct qui va d’un endroit à l’autre. Premier arrêt la maison des lamentations, ordinaire, je n’ai pas trop compris ce qu’était cette maison sauf qu’ils avaient l’air de gens bien tourmentés!  Deuxième visite le purgatoire, une exposition qui montre les outils et technique de torture utilisés pour convertir au Catholicisme même les plus réticents. Un autre dérapage de la religion…
La visite suivante se fait à la mine San Cayetano, on entre dans ce qui est un puit de mine désaffecté, on apprend comment était retiré le minerai, au tout début tout se faisait manuellement par des esclaves que les conquérants Espagnoles forçait à travailler 10 heures par jour avec comme seul compensation de la nourriture. Les esclaves vivaient rarement au-delà de 35 ans. Entre 1761 et 1810 période pendant laquelle il y a eu une certaine mécanisation la production de cette mine fournissait le 3/4 de la platine mondiale.
On descend par des rues qui sont à peine plus large que le minibus, on se retrouve sous terre et on fait le tour des principaux tunnels, GPS inutile car il ne capterai pas le signal satellite, mais tellement nécessaire si vous n’êtes pas familier avec ce labyrinthe. Ces tunnels furent construits pour sortir le minerai et l’acheminer hors de la ville. Comme le guide connait le chemin on refait surface et on se dirige vers le panoramica, chemin qui ceinture les hauteurs de Guanajuato. On fait un arrêt au mirador d’où on a une superbe vue de toute la ville, c’est à ce moment qu’on réalise que les maisons sont tous très colorées.  Dernier arrêt de notre minibus le musée des momies. Les scientifiques ne s’entendent pas sur le phénomène, les momies sont en fait des corps desséchés, l’expression la peau collé sur les os doit venir de là. Encore une fois rien de renversant mais tout à fait unique et pour 5$ par personne tant qu’à être sur place!  
Retour au centro et fin du tour de ville, on est allé casser la croute sur une terrasse au jardin de la union, un bistro d’inspiration Française attire notre attention, on a très bien mangé pour encore un prix très raisonnable.

Le retour au camping a été un peu plus compliqué, il y avait le jour suivant la course de rally en plein centre-ville et les préparatifs allaient bon train et plusieurs rues étaient fermées ou en court de fermeture, il nous a fallu passer par de petites ruelles pour rejoindre une rue restée ouverte au trafic. Pas grand monde à qui on posait la question semblait savoir ou on pourrait aller reprendre l’autobus, heureusement que les rues qui descendent sont ceux qui sortent de la ville. Finalement arriver au barrage qui détourne tout le trafic on se poste ou une série d’autobus sont arrêtés. Notre autobus pour la ‘’sauceda’’ arrive quelques minutes plus tard, trente de plus et nous étions de retour au camping.


Je me sens privilégié d’avoir pu visiter aujourd’hui un des joyaux du patrimoine mondial.

mercredi 4 mars 2015

Santa Clara Del Cobre



On est partis à pied ce matin du 3 mars pour aller prendre l’autobus en bordure de la route 120. Entre le camping et la route principale il y a une section de route de terre de un demi kilomètre. On aperçoit trois chevaux au trot accompagné d’un chien en notre direction, jusque-là rien d’anormal, sauf que suivant juste en arrière il y a au galop un taureau qui semble pressé. Je pointe le taureau au cavaliers, Sandra elle ne fait ni un ni deux, elle grimpe en une fraction de seconde la bute sur le bord de la route. Un des cavalier cris au chien quelque chose, le chien se met à la poursuite du taureau et tente de lui mordre les jarrets, ce fut suffisant pour détourner l’attention du taureau qui a continuer son chemin sans nous importuner.

Le voyage en bus de Patzcuaro à Santa Clara Del Cobre se fait en 30 minutes, on débarque à coté de la plaza. La visite se fait rapidement, les boutiques qui vendent des articles en cuivre se trouvent tout autour de la plaza, il y en a bien quelque unes à une ou deux rues de la plaza, mais ca se ressemble. À ne pas manquer, le musé du cuivre. On y expose des pièces qui ont gagnés des prix internationaux pour leur beauté et complexités. Certaines pièces sont faites sans aucunes soudures, les poignés et l’urne ne font qu’un. Il y a un atelier ou des artisans nous montrent le travail du cuivre. Plutôt tranquille le jour ou on est allés, seul un jeune coupait des pièces qui allaient devenir des boucles d’oreilles.     

On trouve de tout fait en cuivre, du bijou au lavabo et du bracelet à la baignoire, pour 200$ vous pouvez vous acheter une cloche de 6 pouces de diamètre, avec 1000$  une cloche digne d’une église, comme on n’a pas de clocher à garnir on s’est contentés de regarder.

Il n’y a plus de mine de cuivre en opération à Santa Clara, on s’est tourné vers le recyclage. Trois fonderies recyclent les fils, les tuyaux et tout autre article fait de cuivre pour les transformer en disques, feuilles et barres.  Pour ceux que ça intéresse, le cuivre en disque ou en feuille se vend sur place 130 pesos (12$) par kilo.


Rien de grandiose à Santa Clara Del Cobre, mais pour voir les œuvres d’art que les mains habiles des artisans fabriquent ça vaut la visite. Sur la même route le village avant Santa Clara est Opopeo, il y a plusieurs vendeurs le long de la route qui vous offrent de beaux meubles fait de pin, le ressource est abondante et encore une fois les artisans Mexicains font de belles pièces.