dimanche 20 décembre 2015

Le Milkshake Dominicale


En ce dimanche matin on visite une ferme pour faire l’expérience du Milkshake à la Mexicaine. Invité par notre ami Louis Leclerc qui connait bien le propriétaire du ranch on s’y présente vers 8 hr.
Il s’agit d’une tradition Mexicaine qui consiste à inviter le Dimanche matin à la ferme du village les habitants avoisinant pour la traite des vaches, en retour de leur aide ‘’El Patron’’ leur offre un Milkshake.

Comme vous pouvez vous en douter, qui dit Mexique dit Tequila, donc voici la recette :

-Une cuillère de poudre de chocolat (genre Nestlé Qick)
-Mettre de la Tequila pour que la poudre soit toute imbiber et semi liquide
-Faire mousser avec le jet de lait en trayant la vache (pas évident)

Étonnamment bon et gouteux.

On passe à tour de rôle 4 ou 5 vaches, on laisse un veau venir lécher les pies de la vache pour les nettoyer puis on passe à la traite proprement dit, on peut voir les habitués y aller gaiement, et seul les plus habiles réussissent à faire mousser leur Milkshake.





Je vous laisse deviner si vous penser que le nez mousseux de Sandra vient du fait qu’elle connait bien la traite des vaches ou si elle s’est plutôt fait aider!

jeudi 3 décembre 2015

Au coeur de l'ouragan



Ca fait presque une semaine que l’on est arrivé à Pérula et on peut dire que l’on est maintenant bien installé. Nous avons décidez d’aller voir de près les dégâts fait par Patricia dans les villages ou le cœur de l’ouragan a frappé.

Pour ceux qui n’en auraient pas entendu parler, le 23 octobre dernier un ouragan de force cinq avec des vents de 325 km/hr a touché terre près du village de Cuixmala qui se trouve à environ 30 kilomètres du village de Pérula ou on passera encore cet hiver trois mois.
En parcourant la route on peut apercevoir de chaque côté que progressivement le dommage aux arbres est de plus en plus important, à certain endroits c’est un peu comme si une grosse déchiqueteuse avait été passé sur la partie supérieur des arbres. Des branches de bonne dimension sont cassées, certaines branches sont toutes entremêlées comme si on les avait entrecroisés pour faire du macramé!

Des arbres de bonne taille sont déracinés, des poteaux de métal de 10 à 12 pouces qui soutiennent des affiches routière sont tordus comme s’ils avaient étés du carton. Plusieurs palmiers sont chauves ou montre un petit toupet peigné sur le coté.
À Cuixmala une maison sur deux montre des dommages, portes arrachés, toiture partiellement ou complètement partie, certains ont déjà fait les réparations, d’autres attendent que le matériel leur soit fournis.

On a continué un autre 10 kilomètre plus au sud jusqu’à Boca de Iguana et La Manzanillia, on s’était fait dire que là aussi Patricia avait frappé fort. Le camping de Boca de Iguana est un chantier de construction, ils s’affairaient à couper les branches de palmiers pendantes. Des tas de sable ici et là pour égaliser les sites, quelques unes des Palapas qui sont près de la plage sont en reconstruction. Il n’y avait que un ou deux VR sur le terrain en ce 2 décembre.

Le chemin qui relie Boca à La Manzanillia est en bonne partie devenu une dune de sable, il y a bien eu du déblaiement de fait mais il reste encore un à deux pied de sable sur la route, véhicule bas s’abstenir, 4X4 de préférence. On a parlé à un homme de Val D’or qui nous a dit que s’était sa première fois ici, ‘’les photos qu’on m’avait montré étaient ben plus belle que ce que j’ai vu quand je suis arrivé’’

La digue de terre qui fait office de pont à La Manzanillia est partie comme ca arrive souvent, le restaurant ou nous sommes allés souvent pour nous assoir et profiter de la plage est fermé, la palapa a été détruite et on s’affaire aux réparations.
La plage est une succession de piles de cailloux, le sable qui recouvrait tous ces cailloux est maintenant dans la rue, une distance de 500 à 600 pieds.

En allant sur le site de photos (lien au haut de la page) vous pourrez voir un motorisé qui sera difficile de sortir de son trou. Je comprends qu’il n’est pas neuf et ce n’est pas une grande perte me direz vous mais je me souviens que par les années passé il reposait sur ses roues.

C’est ma deuxième expérience au cœur d’un site d’ouragan, en 2006 j’avait participé au nettoyage d’une maison dans un quartier de La Nouvelle Orléans touché par Katrina. Difficile de comparer car il s’agit de deux environnement bien différent mais dans les deux cas je n’aurais pas voulu être sur place quand les vents et la pluie étaient à leur plus fort.