Ca fait presque une semaine que l’on est arrivé à Pérula et
on peut dire que l’on est maintenant bien installé. Nous avons décidez d’aller
voir de près les dégâts fait par Patricia dans les villages ou le cœur de l’ouragan
a frappé.
Pour ceux qui n’en auraient pas entendu parler, le 23
octobre dernier un ouragan de force cinq avec des vents de 325 km/hr a touché
terre près du village de Cuixmala qui se trouve à environ 30 kilomètres du
village de Pérula ou on passera encore cet hiver trois mois.
En parcourant la route on peut apercevoir de chaque côté que
progressivement le dommage aux arbres est de plus en plus important, à certain
endroits c’est un peu comme si une grosse déchiqueteuse avait été passé sur la
partie supérieur des arbres. Des branches de bonne dimension sont cassées, certaines
branches sont toutes entremêlées comme si on les avait entrecroisés pour faire
du macramé!
Des arbres de bonne taille sont déracinés, des poteaux de
métal de 10 à 12 pouces qui soutiennent des affiches routière sont tordus comme
s’ils avaient étés du carton. Plusieurs palmiers sont chauves ou montre un
petit toupet peigné sur le coté.
À Cuixmala une maison sur deux montre des dommages, portes
arrachés, toiture partiellement ou complètement partie, certains ont déjà fait
les réparations, d’autres attendent que le matériel leur soit fournis.
On a continué un autre 10 kilomètre plus au sud jusqu’à Boca
de Iguana et La Manzanillia, on s’était fait dire que là aussi Patricia avait
frappé fort. Le camping de Boca de Iguana est un chantier de construction, ils
s’affairaient à couper les branches de palmiers pendantes. Des tas de sable ici
et là pour égaliser les sites, quelques unes des Palapas qui sont près de la
plage sont en reconstruction. Il n’y avait que un ou deux VR sur le terrain en
ce 2 décembre.
Le chemin qui relie Boca à La Manzanillia est en bonne
partie devenu une dune de sable, il y a bien eu du déblaiement de fait mais il
reste encore un à deux pied de sable sur la route, véhicule bas s’abstenir, 4X4
de préférence. On a parlé à un homme de Val D’or qui nous a dit que s’était sa première
fois ici, ‘’les photos qu’on m’avait montré étaient ben plus belle que ce que j’ai
vu quand je suis arrivé’’
La digue de terre qui fait office de pont à La Manzanillia
est partie comme ca arrive souvent, le restaurant ou nous sommes allés souvent
pour nous assoir et profiter de la plage est fermé, la palapa a été détruite et
on s’affaire aux réparations.
La plage est une succession de piles de cailloux, le sable
qui recouvrait tous ces cailloux est maintenant dans la rue, une distance de
500 à 600 pieds.
En allant sur le site de photos (lien au haut de la page) vous pourrez voir un motorisé
qui sera difficile de sortir de son trou. Je comprends qu’il n’est pas neuf et
ce n’est pas une grande perte me direz vous mais je me souviens que par les
années passé il reposait sur ses roues.
C’est ma deuxième expérience au cœur d’un site d’ouragan, en
2006 j’avait participé au nettoyage d’une maison dans un quartier de La
Nouvelle Orléans touché par Katrina. Difficile de comparer car il s’agit de
deux environnement bien différent mais dans les deux cas je n’aurais pas voulu
être sur place quand les vents et la pluie étaient à leur plus fort.