mercredi 4 mars 2015

Patzcuaro


Nous avons fait l’entrée dans Patzcuaro par la libré 14, très belle route par laquelle on peut voir apparaitre le lac et l’ile de Janitzio. Notre plan est de rester 4 ou 5 jours au camping El Pozo, qui est près de tout et qui est le seul des deux campings (connus) de Patzcuaro ou on peut entrer avec un véhicule de bonne taille. On arrive devant l’entrée et une chaine va de bord en bord de l’arche avec une affiche ‘’cerado’’ (fermée), je marche jusqu’à l’intérieur du camping et un homme s’approche, je lui demande pourquoi est-ce fermée, il ne me donne pas trop de détails mais m’explique qu’il n’y a pas d’électricité. J’en ai pas besoin, mais ça ne semble pas l’ébranler, il me dit que le propriétaire est mort, semble que mon chien l’est aussi!
Je tente la carte du gars mal pris, je lui explique que j’ai un bris sur mon motorisé (la vérité) et que j’ai besoin d’une place au moins pour la nuit. Il me dit que je dois aller à l’autre camping, la Villa Patzcuaro. J’avais lu les avertissements concernant ce camping, et que seulement les petits véhicules peuvent y entrer, je lui demande de s’avancer vers l’entrée et lui montre le motorisé et lui explique que je ne peux pas entrer à l’autre place. Je vois son visage s’adoucir et me dire que ce sera ok pour une nuit. Je ne prends pas de chance je lui dis toute suite que si j’ai besoin de pièces je pourrais avoir besoin de plus qu’une nuit, mais pas plus de trois. Il sourit et je peux à ce moment apercevoir ses dents couvert d’argent, je lui serre la main et lui demande combien, 150 pesos (12$) qu’il me dit, it’s a deal baby me dis-je dans ma tête. Je lui demande son nom, Roamn qu’il me répondit. Merci Ginette pour tes enseignements, il semble que j’en avais retenus quelque’ uns. (Ginette nous avait donnée des cours d’Espagnole à Perula).

Une fois installés, disons stationnés, on se prépare et on se dirige vers la route pour attendre l’autobus, efficacité des autobus Mexicaines moins d’une minute plus tard on est assis dans l’autobus pour le Centro. Pas nécessairement dans l’ordre car on est allés trois fois au centro, une fois de soir et deux fois de jour, voici notre visite de Patzcuaro.

Le Centro est d’aspiration Européenne, deux plazas forment les deux pôles d’attractions du centro, les terrains qui entourent la Basilique sont à voir aussi. Dans les descriptions que j’en avais lus on semblait départager les deux plazas par leur grandeur, la grandé et la chica, une supposément plus animée que l’autre, une supposément plus grande que l’autre. Mon opinion : les deux se ressemble sauf que les ‘’cossins’’ qu’on vend à la grandé sont plus cher et de meilleur qualité, les restaurants sont aussi plus haut de gamme plutôt que de la bouffe de rue. A la grandé on vous sert votre crème glacée avec un filet sur la bouche eu un chapeau, a la chica on te met tes tacos dans un plat en styromousse sans faire de cérémonies. On a mangé au restaurant italien Bugoli à la grandé et c’était excellent, 25$ pour les deux repas avec quelques cervesas. Durant la visite de jour qui était un dimanche il y avait foule partout dans le centro, beaucoup d’animation sur les deux plazas, on a pu voir des danceurs typique du Michoachan avec leur masques de la ‘’Noche del muertos’’ (la soirée des morts), une tradition depuis des siècles, chaque 1 et 2 novembre.
On est allés faire la visite de la basilique, on n’est pas des fans d’église mais c’est toujours impressionnant de voir la richesse que contiennent ces endroits.
Pour moi le coup de cœur est Janitzio, une ile au milieu du lac, on s’y rend en launcha, bateau taxi semblable à ceux des canaux à Venise, l’aller-retour coute 50 pesos. On paye notre billet et se dirige vers le quai d’embarquement, on nous pointe Carmela qui sera notre launcha pour la traversé. Jour de chance le prochain bateau à partir une fois le nôtre plein sera le Titanic, connaissant la fin de l’histoire Carmela me semble plus sûr!

On approche de l’ile, et je peux voir une mise en scène typiquement Mexicaine se mettre en place. Sept ou huit petite barques sont placés en forme de cercle, il s’agit de pêcheurs avec leur grands filets typique, ils font les mouvements de vas et viens dans l’eau. Carmela ralentie puis s’arrête, une des pêcheurs qui  a attrapé un poisson s’approche de nous et nous tend la boite pour la propina. (J’utiliserai le mot poisson quelques fois dans le texte, on fait référence à des menés qui font la moitié de la grosseur d’une crotte de fromage).
Il n’y a plus vraiment de pêche fait dans le lac, mais ils veulent conserver la tradition vivante en montrant au touriste de quoi était fait leur quotidien.
On débarque du bateau et on se dirige vers le sommet de l’ile sur lequel a été érigée une statue en honneur de José Maria Luis Morelos, l’initiateur de la révolution mexicaine qui a mené è la libération du Mexique des colonisateur Espagnols. La particularité de la statue est qu’on peut monter tout en haut, jusque dans la main, ce qu’on a fait. Ça monte à pic et s’est étroit mais ca vaut l’effort. Une murale tapisse les murs, elle explique l’histoire de l’indépendance Mexicaine.
La montée au sommet de l’ile se fait lentement, faut regarder ou on met les pieds, les marches sont irrégulières, il y foule et on nous met sous le nez les souvenirs, il y a chaque 10 pieds une madame avec une friteuse qui nous offre des menés pannés frits, une fois panés ils sont un peu plus gros mais pas suffisant pour me laisser tenter, Sandra elle y goute, pas de là à en acheter qu’elle me dit.
La visite se fait en une heure et demi environ, on s’assoit dans un des restaurant au haut de l’ile, on refait des forces avant de reprendre le chemin de la descente. On passe près du cimetière, de l’école et du point de réunion central qui est un espace de jeu de basketball bien aménagé avec des gradins qui peuvent recevoir quelques centaines de personnes.
On a fait la traversée de retour avec Carmela.
Ne voulant pas abuser de l’hospitalité de Roman au El Pozo et puisque nous savons maintenant qu’il y a un autre camping qui accepte les unités plus grandes on est allés s’installés au Rancho La Mesa. Facile à trouver si on vous donne les bonnes informations, ce ne fut pas notre cas, on nous avait dis que le camping se trouvait sur la route en direction de Santa Clara Del Cobre qui se trouve à environ 20 kilomètres, on sort de Patzcuaro et prend la route pour Santa Clara, pas de camping, on est pris dans la construction et on ne peut pas faire demi-tour. On s’informe au Pemex et deux personnes me disent que oui il y a un Rancho La Mesa mais c’est à Patzcuaro. Retour sur nos pas pour apercevoir l’affiche TOUTE DE SUITE À LA SORTIE DE PATZCUARO, une affiche à droite de la route montre deux flèches qui pointent vers la droite. La route semble étroite, un pont qui traverse l’autoroute doit être franchi, un peut serrer mais ca passe. On arrive devant des portes de métal fermées, au moins pas d’écriteau qui dit fermée. Je frappe, ca résonne comme un gros gong, pas de réponse, je trouve une ouverture dans une clôture et je cris au Mexicain qui travaillait, il vient nous ouvrir et on s’installe, autre que une caravane portée on est seul sur un camping qui peut contenir une trentaine d’unités. On y restera deux jours, un jour de repos et une journée de visite à Santa Clara Del Cobre. La vue est magnifique, on est tout en haut de Patzcuaro, on voit Janitzio. Un très beau restaurant est sur le site, malheureusement il ferme trop tôt, (6 pm). Des chevaux, des ânes broutent autour du motorisé, un enclos avec des autruches, des cannes et quelques chiens forment la ménagerie du Ranch. Les autobus sont à 5 minutes de marche. Ils semblent garder les portes toujours fermés, probablement pour empêcher les animaux de s’échapper, si vous venez au Ranco La Mesa, faite comme moi et faite sonner le gong!


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