Nous avons fait l’entrée dans Patzcuaro par la libré 14, très
belle route par laquelle on peut voir apparaitre le lac et l’ile de Janitzio.
Notre plan est de rester 4 ou 5 jours au camping El Pozo, qui est près de tout
et qui est le seul des deux campings (connus) de Patzcuaro ou on peut entrer
avec un véhicule de bonne taille. On arrive devant l’entrée et une chaine va de
bord en bord de l’arche avec une affiche ‘’cerado’’ (fermée), je marche jusqu’à
l’intérieur du camping et un homme s’approche, je lui demande pourquoi est-ce
fermée, il ne me donne pas trop de détails mais m’explique qu’il n’y a pas
d’électricité. J’en ai pas besoin, mais ça ne semble pas l’ébranler, il me dit
que le propriétaire est mort, semble que mon chien l’est aussi!
Je tente la carte du gars mal pris, je lui explique que j’ai
un bris sur mon motorisé (la vérité) et que j’ai besoin d’une place au moins
pour la nuit. Il me dit que je dois aller à l’autre camping, la Villa
Patzcuaro. J’avais lu les avertissements concernant ce camping, et que
seulement les petits véhicules peuvent y entrer, je lui demande de s’avancer
vers l’entrée et lui montre le motorisé et lui explique que je ne peux pas
entrer à l’autre place. Je vois son visage s’adoucir et me dire que ce sera ok
pour une nuit. Je ne prends pas de chance je lui dis toute suite que si j’ai
besoin de pièces je pourrais avoir besoin de plus qu’une nuit, mais pas plus de
trois. Il sourit et je peux à ce moment apercevoir ses dents couvert d’argent,
je lui serre la main et lui demande combien, 150 pesos (12$) qu’il me dit, it’s
a deal baby me dis-je dans ma tête. Je lui demande son nom, Roamn qu’il me
répondit. Merci Ginette pour tes enseignements, il semble que j’en avais
retenus quelque’ uns. (Ginette nous avait donnée des cours d’Espagnole à
Perula).
Une fois installés, disons stationnés, on se prépare et on
se dirige vers la route pour attendre l’autobus, efficacité des autobus
Mexicaines moins d’une minute plus tard on est assis dans l’autobus pour le Centro.
Pas nécessairement dans l’ordre car on est allés trois fois au centro, une fois
de soir et deux fois de jour, voici notre visite de Patzcuaro.
Le Centro est d’aspiration Européenne, deux plazas forment
les deux pôles d’attractions du centro, les terrains qui entourent la Basilique
sont à voir aussi. Dans les descriptions que j’en avais lus on semblait
départager les deux plazas par leur grandeur, la grandé et la chica, une
supposément plus animée que l’autre, une supposément plus grande que l’autre.
Mon opinion : les deux se ressemble sauf que les ‘’cossins’’ qu’on vend à
la grandé sont plus cher et de meilleur qualité, les restaurants sont aussi
plus haut de gamme plutôt que de la bouffe de rue. A la grandé on vous sert
votre crème glacée avec un filet sur la bouche eu un chapeau, a la chica on te
met tes tacos dans un plat en styromousse sans faire de cérémonies. On a mangé
au restaurant italien Bugoli à la grandé et c’était excellent, 25$ pour les
deux repas avec quelques cervesas. Durant la visite de jour qui était un
dimanche il y avait foule partout dans le centro, beaucoup d’animation sur les
deux plazas, on a pu voir des danceurs typique du Michoachan avec leur masques
de la ‘’Noche del muertos’’ (la soirée des morts), une tradition depuis des
siècles, chaque 1 et 2 novembre.
On est allés faire la visite de la basilique, on n’est pas
des fans d’église mais c’est toujours impressionnant de voir la richesse que
contiennent ces endroits.
Pour moi le coup de cœur est Janitzio, une ile au milieu du
lac, on s’y rend en launcha, bateau taxi semblable à ceux des canaux à Venise,
l’aller-retour coute 50 pesos. On paye notre billet et se dirige vers le quai
d’embarquement, on nous pointe Carmela qui sera notre launcha pour la traversé.
Jour de chance le prochain bateau à partir une fois le nôtre plein sera le
Titanic, connaissant la fin de l’histoire Carmela me semble plus sûr!
On approche de l’ile, et je peux voir une mise en scène
typiquement Mexicaine se mettre en place. Sept ou huit petite barques sont
placés en forme de cercle, il s’agit de pêcheurs avec leur grands filets
typique, ils font les mouvements de vas et viens dans l’eau. Carmela ralentie
puis s’arrête, une des pêcheurs qui a
attrapé un poisson s’approche de nous et nous tend la boite pour la propina. (J’utiliserai
le mot poisson quelques fois dans le texte, on fait référence à des menés qui
font la moitié de la grosseur d’une crotte de fromage).
Il n’y a plus vraiment de pêche fait dans le lac, mais ils
veulent conserver la tradition vivante en montrant au touriste de quoi était
fait leur quotidien.
On débarque du bateau et on se dirige vers le sommet de
l’ile sur lequel a été érigée une statue en honneur de José Maria Luis Morelos,
l’initiateur de la révolution mexicaine qui a mené è la libération du Mexique
des colonisateur Espagnols. La particularité de la statue est qu’on peut monter
tout en haut, jusque dans la main, ce qu’on a fait. Ça monte à pic et s’est
étroit mais ca vaut l’effort. Une murale tapisse les murs, elle explique
l’histoire de l’indépendance Mexicaine.
La montée au sommet de l’ile se fait lentement, faut
regarder ou on met les pieds, les marches sont irrégulières, il y foule et on
nous met sous le nez les souvenirs, il y a chaque 10 pieds une madame avec une
friteuse qui nous offre des menés pannés frits, une fois panés ils sont un peu
plus gros mais pas suffisant pour me laisser tenter, Sandra elle y goute, pas
de là à en acheter qu’elle me dit.
La visite se fait en une heure et demi environ, on s’assoit
dans un des restaurant au haut de l’ile, on refait des forces avant de
reprendre le chemin de la descente. On passe près du cimetière, de l’école et
du point de réunion central qui est un espace de jeu de basketball bien aménagé
avec des gradins qui peuvent recevoir quelques centaines de personnes.
On a fait la traversée de retour avec Carmela.
Ne voulant pas abuser de l’hospitalité de Roman au El Pozo
et puisque nous savons maintenant qu’il y a un autre camping qui accepte les unités
plus grandes on est allés s’installés au Rancho La Mesa. Facile à trouver si on
vous donne les bonnes informations, ce ne fut pas notre cas, on nous avait dis
que le camping se trouvait sur la route en direction de Santa Clara Del Cobre
qui se trouve à environ 20 kilomètres, on sort de Patzcuaro et prend la route
pour Santa Clara, pas de camping, on est pris dans la construction et on ne
peut pas faire demi-tour. On s’informe au Pemex et deux personnes me disent que
oui il y a un Rancho La Mesa mais c’est à Patzcuaro. Retour sur nos pas pour
apercevoir l’affiche TOUTE DE SUITE À LA SORTIE DE PATZCUARO, une affiche à
droite de la route montre deux flèches qui pointent vers la droite. La route
semble étroite, un pont qui traverse l’autoroute doit être franchi, un peut
serrer mais ca passe. On arrive devant des portes de métal fermées, au moins
pas d’écriteau qui dit fermée. Je frappe, ca résonne comme un gros gong, pas de
réponse, je trouve une ouverture dans une clôture et je cris au Mexicain qui
travaillait, il vient nous ouvrir et on s’installe, autre que une caravane
portée on est seul sur un camping qui peut contenir une trentaine d’unités. On
y restera deux jours, un jour de repos et une journée de visite à Santa Clara
Del Cobre. La vue est magnifique, on est tout en haut de Patzcuaro, on voit
Janitzio. Un très beau restaurant est sur le site, malheureusement il ferme
trop tôt, (6 pm). Des chevaux, des ânes broutent autour du motorisé, un enclos
avec des autruches, des cannes et quelques chiens forment la ménagerie du
Ranch. Les autobus sont à 5 minutes de marche. Ils semblent garder les portes
toujours fermés, probablement pour empêcher les animaux de s’échapper, si vous
venez au Ranco La Mesa, faite comme moi et faite sonner le gong!
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