Entre les années 1800 et 1820, la Natchez Trace était le
route la plus fréquentée du sud-ouest des États-Unis, on s’entend par route que
c’était emprunter par des gens à pied ou à cheval. On dit qu’au début ce fut
des pistes de chasseurs qui se sont au fil du temps réunis pour former la
Natchez Trace.
TRADUCTION DE CE QUI EST ÉCRIS SUR LA PLAQUE:
''Voici la Natchez
Trace. Pour plusieurs années elle a bien servi les hommes, comme bien des
choses n’ayant plus d’utilité, elle fut abandonnée.
Au fil des années l’empreinte de ce tracé a été un témoin silencieux de l’honneur
et du déshonneur. Elle porte les traces innombrable hommes. Marchez la piste
ombragée, laissez vos traces dans la poussière, non pas pour que les autres les
voient, mais pour que la route se rappelle''.
Le Natchez Parkway est en fait un parc fédéral Américain, il
s’étend sur les 440 miles que la route couvre de Natchez Mississipi à Nashville
Tennessee. Il y a plusieurs aires de repos et de pic-nic, quelques centres d’accueil
pour visiteurs et trois campings disponible sans frais sur la base de premier
rendu, premier servis. À plusieurs
endroits il est possible de marcher une des sections conservés de la Natchez
Trace originale.
La route est très belle, 95% de la longueur est en parfaite
condition, seul une section de 24 miles était en construction au moment de
notre passage fin mars. Il n’y a pas de montés raide ni de courbes prononcées
ce qui rend la conduite de gros véhicule et de VR très plaisante, j’ai la plupart
du temps mis le régulateur de vitesse (cruise) à 50 mph qui est la vitesse
maximum permise. Même si la chaussée n’est pas large, les abords de la route
sont bien dégagés et on n’a pas l’impression d’être à l’étroit.
Nous avons décidés de voyager sur cette route car des amis
nous en avaient parlés et qu’ils avaient bien aimés. L’idéal est de parcourir
les 440 miles sur trois jours, ça donne la chance de visiter les trois campings.
On a fait le voyage du sud vers le nord.
Notre premier soir on a fait un arrêt au camping Rocky
spring, dans l’après-midi nous avons marchés une section de 3 kilomètres de ce
qu’ils appellent la ‘’Old Trace’’, la piste mène au site de ce qui fut jadis le village de Roky
spring, une église un cimetière et deux coffres forts sont tout ce qui reste de
ce village de 2700 âmes. La source ne coule plus mais on peut voir l’amoncellement
de roches d’où l’eau devait à l’époque jaillir. Au retour de notre marche on a ramassé
du bois et on s’est fait un feu.
Le lendemain, visite du camping Jeff Busby, autant il faisait
beau la veille aujourd’hui il vente et c’est froid, incroyable comment 150
miles plus au nord peut faire une différence! On se fait un feu mais on n’a pas
eu la chance de s’y assoir pour en profiter. Ma fibre de pionnier commençait à ressortir,
après deux jours à être exposé à toute cette histoire qui déroule sous nos yeux
quand on roule, j’ai fait cuire le souper sur la braise mais pas question de
manger dehors.
À notre troisième journée on fait un arrêt à Tupelo (voir
autre article), destination finale de la journée le camping du parc de Meriwether
Lewis. À quelques kilomètres avant d’arriver au camping on pouvait voir au loin
un énorme nuage de fumée, je dis en farce à Sandra, ‘’le camping est en feu’’. En
entrant dans le parc la fumée semble avoir disparue, mais au fur et à mesure qu’on
avance sur la route sinueuse du parc qui mène au camping, on aperçois des
employés du service des parcs qui sont à faire du brulage. Le site est magnifique et on décide de s’y installer même
si ça sent la boucane. Une demi-heure plus tard, on étouffe, pas un bris de
vent pour chasser la fumée qui semble faire du sur place, on ferme les slides
out, on lève les jacks et on reprend la route. Faut aussi dire que le temps qu’on
se demandait si on l’allait restés ou pas, j’ai jeté un coup d’œil à la météo
locale et il y avait une alerte météo de vent violent avec possibilité de développement
de tornades. Comme on avait vu plus tôt dans la journée une affiche pour
annoncer des sections sur le long de la route qui avaient étés ravagés par le
passage d’une tornade en 2011, ça nous a aidé à se décidés… on couche
finalement à Bowling Green dans un Wal-Mart. Le mauvais temps monte vers le
nord et l’avertissement de vents forts se termine à Cincinnati, on s’y rend le
lendemain et on s’installe pour deux nuits au East Fork state park.
Au moment d’écrire cet article il nous reste deux jours
avant notre retour à Cambridge. Nous avons bien hâte Sandra et moi de revoir
nos enfants et petits-enfants, on a aussi hâte de reprendre le travail et de dépenser
un peu plus d’énergie.
À moins que l’on
aille une aventure qui nous arrive dans les deux prochains jours qui vaille la
peine d’être raconter, cet article sera le dernier de la saison. On termine notre
cinquième saison et nous sommes toujours heureux de notre choix de vie, on
reprendra la route en octobre prochain, rien de réserver, pas de plan fixe,
mais étant donné qu’on se tanne pas de manger des tacos et que la plage de
Punta Pérula ne nous a laissé rien d’autres que de bon souvenirs, on pense bien
qu’on n’aura pas besoin de GPS.
Merci de nous avoir lu et revenez voir notre blogue l’automne
prochain.